Je n’en suis pas morte

Physiquement non, mais psychologiquement sûrement plusieurs fois. Vivent la résilience, le deuil, l’oubli, le pardon etc.

Le pire c’est le déni, quand ta conscience refuse mais que ton subconscient attend le moment, pas toujours idéal, pour que le trauma te saute à la gorge et te fasse bien souffrir.

Débrouille-toi pour t’en dépêtrer.

Elle a bon dos cette expression. J’en ai un peu marre de la lire, à toutes les sauces, notamment la sauce de la fessée, du harnais, du Père Noël and co… oui je mélange tout, exprès ! Les enfants ne font pas la distinction, tout est émotion !

Cette expression va de pair avec « ça fait partie de la vie »…

arrgh, laissez-moi m’étrangler 2 minutes.  Comment ça ? ça veut dire que c’est indispensable d’avaler des couleuvres, des arêtes ou ce que vous voulez qui fait mal ?

Ah. On n’a pas la même notion de la Vie alors. Désolée mais je ne partage pas cette vision-là, cette résignation à « en baver des ronds de chapeau »…

Pour grandir ? Pour se faire les armes ? Pour devenir quelqu’un ?

La Nature nous permet de grandir quoiqu’il arrive, pas besoin de se traîner des boulets. Et puis la Vie ce n’est pas la guerre ! Tu deviendras toi-même que tu souffres ou non. C’est plus agréable sans la souffrance, n’est-ce pas ?

J’entends déjà les « mais la vie ce n’est pas une bulle », « on ne peut pas protéger les enfants de tout »…oui peut-être et alors ? Si je travaille pour les protéger du maximum, c’est dangereux pour leur santé ?

Je souhaite et œuvre pour un quotidien et par extension, un monde plus serein et paisible, si ça dérange alors on ne travaillera pas ensemble et puis c’est tout.

pam leo

 

2 réflexions sur « Je n’en suis pas morte »

  1. je vous rejoins dans le fait que ça ne sert à rien de les endurcir, cependant je pense qu’il est mauvais d’essayer de les protéger au maximum, si c’est leur éviter des situations où ils pourraient être amenés à vivre des choses plus difficiles, en caricaturant j’imagine le fait de ne pas emmener son enfant au parc pour éviter qu’il ne soit mis en échec par les autres, mais sinon j’adhère totalement à ne pas croire qu’il faut les confronter à des difficultés juste pour les y habituer.
    Ce qui me fait mal au cœur c’est l’idée de certains parents qui veulent refuser d’écouter les débordement de leurs enfants, en se disant il va me bouffer, il faut agir tout de suite, comme si la relation parent – enfant était la guerre, comme s’il fallait leur faire du mal pour leur bien.
    Et moi aussi cette phrase m’horripile, « ça ne m’a pas tué » déjà ça revient à dire que pour bien élever un enfant il faut seulement qu’il survive, mais pour moi ça montre surtout que ces personnes ne sont pas du tout informées sur les conséquences de ces traitements… le chemin est long…

    1. En effet je n’ai pas détaillé mais dans mon métier, je ne suis pas hyper-protectrice. Je protège de la violence, du danger vital et du superficiel (selon mon seuil de tolérance). Le reste c’est bel et bien la vie, notamment l’échec.

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