Août 2025 sans rentrée. Je n’ai jamais aimé la rentrée. La vie « normale », telle que je la conçois, ne consiste pas à me séparer de ceux que j’aime tous les matins, de m’épuiser dans un travail qui perd du sens et de retrouver ma famille avec des devoirs et de la fatigue 5 fois par semaine. J’ai toujours trouvé ce mode de vie complètement absurde.
Hier, je n’ai pas repris le travail. Je l’évoquais déjà en mars. Usée par les circonstances :
Mon mental a hésité, encore une fois : la peur, l’insécurité, l’argent toussa toussa.
Mon corps, lui, a commandé : un STOP, sans compromis.
C’est tellement inconfortable, mais ça l’est moins que la situation « bus-boulot-dodo » à répétition.
Quand j’ai appris que Badinter et Goldman and cie avaient pondu une tribune contre l’idéologie positive du nouveau référentiel de l’accueil des jeunes enfants, j’ai compris que c’en était fini pour moi de cette gué-guerre puérile entre les pros du « c’était mieux avant » et les pros du « changement c’est maintenant ».
Comme Agathe ejemaispasque, je suis fatiguée, épuisée, exténuée et surtout je n’ai plus cette énergie d’expliquer. Je ne dis pas que le référentiel est parfait. On peut tout de même reconnaître ce travail qui mérite de poser des bases de réflexion, là où la plupart des professionnels se plaignaient qu’il n’y avait rien. Jamais contents les français !
Je me demande si l’idéal professionnel existe pour moi. C’est la grande question des derniers mois de 2025. Objectif : une réponse avant le 31/12/25.
