Je pose ça là, sans commentaires… C’est un plan extrêmement ambitieux…Encore faudra t’il que l’État se donne les moyens de donner les moyens… Comme je serai au chômage en 2020, je me porte volontaire pour cette cause, enfin prise au sérieux !
Les 22 mesures du plan 2020-2022
1. Investir le temps périscolaire en s’appuyant sur les associations. 2. Renforcer la prévention des violences sexuelles à l’école. 3. Porter aux parents des messages de prévention avant même l’arrivée de l’enfant. 4. Renforcer les moyens du n° enfance en danger/119 : objectif zéro appel sans réponse. 5. Améliorer le travail en réseau des professionnels et renforcer les cellules de recueil des informations préoccupantes. 6. Déployer des unités d’accueil et d’écoute spécialisées dans l’ensemble du territoire. 7. Designer des équipes pédiatriques référentes pour repérer, constater les violences et prendre soins des mineurs victimes. 8. Organiser des formations communes des 2020 pour renforcer la coopération entre professionnels de terrain. 9. Renforcer la répression contre les auteurs condamnés pour des faits de consultation habituelle, acquisition ou détention d’images pédopornographiques. 10. Garantir un contrôle systématique des antécédents judiciaires des professionnels exerçant une activité au contact habituel d’enfants. 11. Mieux lutter contre la maltraitance et les violences en établissements. 12. Lutter contre l’exposition des enfants à la pornographie. 13. Lutter contre les violences sexuelles dans le milieu du sport 14. Garantir à chaque enfant victime une évaluation de ses besoins et l’accès à un parcours de soins gradués. 15. Création de cinq nouvelles unités spécialisées dans la prise en charge du psycho- traumatisme dès 2020. 16. Réunir en 2020 les comités locaux d’aide aux victimes au format « lutte contre les violences faites aux enfants ». 17. Expérimenter un numéro unique d’écoute et d’orientation pour les personnes attirées sexuellement par les enfants pour éviter le passage à l’acte. 18. Développer la recherche pour évaluer les actions de lutte contre la récidive. 19. Renforcer les données sur les violences subies dans l’enfance. 20. Mieux déceler les morts d’enfants de 0 à 6 ans résultant de violences intrafamiliales. 21. Soutenir l’Observatoire des morts inattendues du nourrisson. 22. Appréhender les nouvelles formes de prostitution des mineurs.
L’ensemble de ces mesures fera l’objet d’une mise en œuvre et d’un suivi d’exécution en interministériel.
Derrière Planète EJE, c’est moi Mickaëlla. J’ai eu envie d’écrire en septembre 2012, après un épisode de santé fragilisée. A peu près apaisée jusqu’en 2015 j’en ai eu, à nouveau, plein le dos l’année suivante. Je pense avoir compris le message clair de mon corps :
Deux années de repos forcé après, j’accepte un poste atypique (EJE sur un dispositif de places d’accueil pour des mères « victimes ») en 2018, auquel je ne donnerai pas suite en cette fin d’année 2019.
2012-2019 = 7 ans plus tard, je raccroche mon tablier. Je ne souhaite plus exercer ce métier dans le secteur social. Je n’ai plus grand chose à en dire ni à en écrire. Ces expériences furent intenses et riches.
Ce site restera actif jusqu’à ce que je le ferme, un jour. En fait, j’ignore s’il sert à quelque chose ou même à des humains !
De toute façon, la relève est assurée. Voici quelques sites, tenus par de très belles personnes inspirantes :
Enfance joyeuse : « Pour une parentalité qui vous ressemble. En tant qu’éducatrice de jeunes enfants, je partage avec vous ma vision de l’éducation pour vous accompagner dans cette magnifique aventure qu’est celle de fonder votre famille. »
Héloïse Weiner : » Héloïse, 29 ans, maman de 5 enfants qui ne vont pas à l’école et illustratrice. J’habite en Angleterre avec ma « petite » famille. J’adore les couleurs, les gâteaux maison, les BD, j’adore aussi apprendre, m’amuser, et… partager «
S’éveiller et s’épanouir de manière raisonnée : » Lier écologie et économie tout en accompagnant au mieux son enfant dans son éveil, ses découvertes et sa quête du bonheur, tel est mon défi! En route pour le maternage, le portage, un mode de vie raisonné (couches lavables….), l’éducation bienveillante et la parentalité positive… Lectures, réflexions personnelles, activités et jeux sont partagés. «
Il y en a beaucoup d’autres, vous les trouverez au gré de vos sessions de surf sur le net.
Ce site était ma petite planète et c’était avec joie que j’ai partagé tous mes blablas. MERCI à celles et ceux qui ont parcouru un bout de chemin avec moi et sont venus en visite sur cette planète !
Que vais-je faire maintenant ? Me poser et prendre le temps de choisir le chemin que je veux suivre. Je m’en donne le temps et les moyens (ça ne tombe pas tout cuit, ni tout cru, dans l’assiette !! ) Peut-être à bientôt, à la croisée des sentiers de la vie !
Encore une douzaine de jours de vacances. Je ne cible personne en particulier. Pour beaucoup, la reprise a déjà eu lieu. Là où je vis, la plage est encore une destination pour tout le mois de septembre. Il fait encore bien chaud. S’alléger c’est indispensable : l’esprit mais aussi les sacs ! Alors parents, si c’est un objectif majeur dans votre quotidien, voici mon avis :
La plage avec bébé c’est souvent galère surtout parce que les adultes en font des tonnes. Les enseignes de puériculture ont trouvé un bon filon.
vu sur instagram
L’enfant est un bébé jusqu’à quel âge ?
Personne ne semble d’accord. En occident, il faut vite vite qu’il grandisse et il est parfois traité comme un mini-adulte. C’est un bébé jusqu’à ce qu’il marche, pas plus. Or dans la nature, le petit d’Homme est un nourrisson tout le temps qu’il est nourri de lait (logiquement, de sa mère). En l’occurence, si nous étions toujours connecté à notre condition de mammifère, ce serait jusqu’au sevrage naturel… Bref, nous en sommes encore loin loin loin en 2019. Admettons qu’un bébé l’est encore au moins jusqu’à 2 ans, pour à peu près, mettre tout le monde d’accord.
Sur cette illustration, il tient debout. Il a peut-être entre 12 et 15 mois minimum. De mon point de vue, tous les accessoires proposés sur cette image sont inutiles à ces âges. Sauf l’eau (dans une gourde).
Pour quelles raisons ?
En premier lieu, aller à la plage avec bébé c’est avec parcimonie, avant 10h et après 17h (en France). Le reste du temps, même sous un parasol, je ressens la présence d’un enfant de moins de 2 ans comme une inconscience totale. Ce serait comme faire une pause en plein désert saharien.
A partir du moment où l’enfant est respecté dans son rythme et son sommeil, il n’a rien à faire à la plage aux heures les plus chaudes. Aucun besoin de crème, de lunettes, de casquette ou autres gadgets pour jouer sur le sable ou dans l’eau. Quant aux affreux brassards en plastique, à quoi servent-ils ? Je ne sais pas. Avant 5 ans, je ne comprends pas le principe. Les bras de l’adulte et le bord de l’eau sont parfaitement suffisants.
Concernant la couche, le plus souvent bébé préfère être nu afin de tout ressentir. Hygiène ? C’est à dire ? Le bébé qui tient debout montre des signes quand une selle arrive, y’a qu’à réagir en fonction. (Vous vouliez être peinards à la plage, bah n’y emmenez pas votre enfant.) Du pipi dans la mer ou l’océan, c’est quand même moins polluant que la quantité de déchets qu’on y trouve…dont des couches !! Bébé peut attraper des microbes ? Oui, partout. La vie est faite de microbes.
Des chaussons d’eau…euh sur des galets et de la caillasse…à la limite. Nous y sommes tous parvenus sans, quand nous étions petits.
Je m’abstiens d’expliquer comment j’ai fait puisque ça n’appartient qu’à la personnalité de mes enfants. Si c’est pour passer, une ènième fois, pour la pseudo « mère parfaite », sans façons. Je partage juste quelques photos pour montrer que c’est possible.
Quand les circonstances font que bébé (pitié, pas avant qu’il ne tienne assis seul !!!) ou petit d’homme (entre 1 et 4 ans) se retrouve quand même en plein cagnard, alors c’est l’ombre qu’il faut à tout prix chercher et trouver. Un top ou une combi c’est, selon moi, mieux que de la crème si le soleil est au zénith (mais que faites vous dehors avec bébé, en plein midi ???)
Avec des lunettes de soleil, les jeunes enfants voient mal. Sauf si vous êtes en plein soleil ou à la neige, sinon ça les gêne !
Les crèmes solaires, c’est du business avec un emballage non recyclable et une composition souvent cracra pour la peau, l’océan et la mer.
Aimer son enfant c’est le protéger et aussi protéger son environnement.
Ces dessins animés font partie intégrante de mon enfance. J’ai grandi avec un film comme cadeau de Noël, presque chaque année. J’attendais ce moment cinématographique avec impatience.
Je connais des personnes qui boycottent la totalité des dessins animés de Disney. Je respecte. J’ai, moi-même, résisté longtemps à Star Wars, à Harry potter et au Seigneur des anneaux.
L’anthropomorphisme
Il me dérange moins quand les animaux vivent dans leur milieu. Le fait qu’ils parlent, je le comprends comme une traduction, pour nous autres humains. Les animaux communiquent bien entre eux ! Leurs destins s’apparentent, peut-être, trop aux nôtres, mais que savons-nous réellement de ce qu’il se joue dans un clan, une meute, un troupeau ou un autre groupe animal ?!
l’animation de 1994
1994
J’avais accompagné ma sœur de 7 ans. Je m’en souviendrai toujours. Ce choc bouleversant. A ma connaissance, c’était la première fois que Disney montrait la mort d’un personnage, sans « censure ». La mère de Bambi est morte, mais on n’a rien vu. C’est le père de Bambi qui lui annonce (sans trop d’émotions. Les cerfs sont sûrement des maîtres zen).
De voir Simba, seul, près du corps sans vie de son père Mufasa, c’était déchirant. Cette scène, à elle toute seule, a fait que cette aventure d’un lionceau m’a marquée.
J’ai attendu le plus possible pour que Junior le regarde. Je craignais la fameuse scène. Finalement, il est resté stoïque. Sur petit écran, il a géré. Le souvenir de mon émotion n’appartient qu’à moi.
2019
Récemment la version film est sortie. Cadet a 5 ans et demi, j’ai hésité. Moins longtemps. Il clame haut et fort qu’il n’a peur de rien !
Nous sommes allés dans une salle obscure avec le son Dolby Surround et machin chose. J’ai évité la 3D, ça me donne la nausée. Je me suis pris une deuxième claque. Bien plus puissante que la première. Je ne m’y attendais pas ! Et c’est au sujet d’un tout autre aspect du film. La scène avec les gnous est impressionnante autant qu’en animation, mais je l’avais intégrée grâce aux divers visionnages en vidéo. Cadet a sursauté quelques fois à cause des bruits, derrière et sur les côtés, qui illustraient des scènes de dangers.
Cette fois, c’est le personnage de Rafiki qui m’a ébranlée, jusqu’au fin fond de mon être.
2019 Écoute le vieux Rafiki, il connait le chemin !
La sagesse de ce personnage m’avait totalement échappée ! Qui sommes-nous ? Qui es-tu ? Qui suis-je ? Le savons-nous ? On dirait qu’il est temps de trouver la réponse. Nous avons suffisamment eu le temps de chercher. J’espère que le plus grand nombre ira voir ce film. De mon point de vue, il est clair que la terre des lions est une allégorie de notre planète. Scar et ses sbires-hyènes sont des personnages de pouvoir qui ressemblent étrangement à des politiques de notre époque…ceux qui ne pensent qu’à se servir, qui plus est, en premier.
La Terre étouffe de notre présence. Le message est clair.
Simba, un lion carnivore devient insectivore !!!!! J’étais scotchée par ce détail !
J’ignore si l’espèce humaine aura la même chance que Simba et son clan. Il parvient à sauver la terre des lions, en reprenant un règne que son père résume ainsi :
Le devoir d’un monarque va au-delà de sa volonté d’agir (…) Tout ce que tu vois obéit aux lois d’un équilibre délicat. En tant que roi, tu dois comprendre cet équilibre et respecter toutes les créatures, de la fourmi qui rampe à l’antilope qui bondit.
Mufasa
C’est un film plus profond qu’il n’en a l’air. Alors oui, je suis peut-être perchée, illuminée ou que sais-je encore. Et alors ? ça fait du mal à quelqu’un ?
J’en conclus que « HAKUNA MATATA, cette phrase magnifique, ce chant fantastique » ne peut dédouaner personne de ses responsabilités. Un temps peut-être, mais pas indéfiniment, ni sans conséquences.
Grâce à @ausondesgrillons, magnifique compte instagram, j’ai pu acquérir une Wobbel board « abîmée », à un tarif plus proche de mon budget serré. Grand merci !
Initialement, j’ai voulu l’acheter pour le travail mais je me suis un peu plus renseignée et c’est Cadet qui joue le cobaye depuis un petit mois, avant que je prenne la décision de l’emmener au boulot, ou pas.
Il s’est coincé un doigt sous la planche hier. Rien de grave. Il a fait l’expérience et il a compris. Surtout, c’est mon enfant. J’attendais l’incident, aussi minime soit-il. Je le laisse tester encore. Sur mon lieu de travail, ma responsabilité est différente. Prendre des risques a plus de conséquences. Les enfants sont très jeunes alors je prends des précautions. Je ferai une journée test.
pont, gare, abri…
Cette planche je la trouve merveilleuse. Au delà de son utilité première (l’équilibre), elle s’utilise dans la limite de l’imaginaire de chaque personne. C’est un bel objet qui se marie parfaitement à un intérieur, quel que soit son style.
De mon point de vue, c’est un bon investissement qui profite à tous et qui dure longtemps !
« L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. » Voilà l’alinéa qui sera ajouté au Code civil. Et lu lors de chaque mariage en mairie. »
Concrètement, ça prendra du temps mais peut-être que se l’entendre dire le jour du mariage civil, aura un impact ? »
« II y a beaucoup de choses terribles dans ce monde, mais la pire est qu’un enfant ait peur de son père, de sa mère ou de son professeur » a écrit Janusz Korczak, l’un des plus grands pédagogues du siècle dernier. Agnès Buzyn l’a rappelé en novembre dernier : on n’éduque pas par la peur. La peur, on s’y enferme et on y étouffe. » source site du sénat
Les gens « contre » :
Il y a ceux qui s’insurgent devant ce texte qualifié d’infantilisant ! Notamment la philosophe Anne-Sophie Chazaud. Elle prend en exemple les dérives observées en Suède qui a légiféré depuis 1979. Elle ne parle d’aucun autre des 54 pays qui ont aussi un peu de recul sur la question. Et puis, peut-être que nous ne sommes pas du tout obligés de faire les mêmes erreurs, hein ?!
» La Nouvelle-Zélande est le premier pays anglophone à interdire les châtiments corporels, alors que les États-Unis ou le Royaume-Uni s’y refusent. Parmi les 50 états américains, dix-neuf autorisent encore les punitions physiques dans les écoles. »
J’écoutais (par obligation, dans le bus) un débat sur la question et j’ai entendu un tel ramassis de mauvaise foi que j’en ai eu la nausée… Il semblerait que sous couvert d’autorité, les parents ont tous les droits sur leurs enfants. C’est donc différent des adultes entre eux et des animaux (oui il est interdit de maltraiter un animal). C’est à dire qu’heureusement que le statut de la femme est passé d’individu à part entière !! « En 1970, la loi stipule que désormais «les deux époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille » : c’est la fin de la notion de «Chef de famille» et de l’autorité paternelle, remplacée par l’autorité parentale ». (source TPE)
» Affaire privée, dira-t-on. Il y a quelques décennies, on considérait aussi les violences conjugales comme une affaire privée, on admettait un droit de correction du mari. Contrairement aux femmes qui, face aux violences conjugales, peuvent partir ou divorcer, les enfants n’ont pas la possibilité de quitter le foyer… C’est donc à la société de lutter contre la banalisation des violences. » source site du sénat
Le statut de la femme a évolué. Celui de l’enfant le peut aussi.
Qu’est-ce que l’exercice de l’autorité parentale?
En résumé : « L’autorité parentale confère aux parents des droits et met à leur charge des devoirs vis-à-vis de leur enfant mineur. Ces droits et obligations se traduisent de différentes manières : veiller sur l’enfant, sa santé, son éducation, son patrimoine (…) Les parents ont un devoir de protection et d’entretien de leur enfant.Les parents ont un devoir d’éducation (…)Les parents ont un devoir de gestion du patrimoine (…) »
Article 23 Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er septembre 2019, un rapport présentant un état des lieux des violences éducatives en France et évaluant les besoins et moyens nécessaires au renforcement de la politique de sensibilisation, d’accompagnement et de soutien à la parentalité à destination des parents ainsi que de formation des professionnels concernés. Source Sénat
De mon point de vue, c’est une avancée historique. Je comprends mal cette frilosité à considérer l’enfant comme un individu à part entière. Il n’a pas à subir notre propre éducation patriarcale ou notre mode de vie souvent insensé et stressant. Ceux qui ont donné une seule fois une fessée sont conscients de l’impact de leur geste, de ce faux soulagement et de la culpabilité devant l’inefficacité de la sidération vécue par l’enfant.
« C’est une loi historique, la suite d’une longue chaîne de textes remontant à celui du IVe siècle après J-C qui mettait fin au droit de vie et de mort du paterfamilias sur ses enfants. Je songe aussi à la loi de 1841 qui interdit le travail des enfants (…) Ce n’est pas la première fois que nous votons des limites à la liberté éducative. Le code Napoléon autorisait au nom de cette liberté le père à faire emprisonner son enfant pendant un mois sans justification ! (…) Un collègue parlait d’une « vraie » violence contre laquelle nous ne ferions rien. Or nous ne laissons pas nos enfants sans protection ; et est-il une « vraie » violence opposée à une « moindre » violence ? Si l’on définit la violence comme l’abus de force physique, il n’y a que des grandes violences pour l’enfant, car le rapport de force est disproportionné.Il y a quelques années, de tels textes provoquaient des ricanements. Nous avons évolué, avec la société, l’opinion, le Sénat aussi et nous sommes mûrs pour que cette loi civile, et non pénale, soit désormais partagée par tous. » Laurence Rossignol source : le site du Sénat
Pour approfondir le sujet : L’autorité sans fessée – Edwige Antier La fessée – Olivier Maurel C’est pour ton bien – Alice Miller Une nouvelle autorité sans punition ni fessée – Catherine Dumonteil Kremer Pour une enfance heureuse – Catherine Guegen Éduquer sans punir – Thomas Gordon
Jamais compris. Jamais pratiqué. De ce que j’ai observé, soit ça fonctionne avant le 1, soit à 2 trois quart, le gamin n’a pas bougé d’un iota…Le suspens est intenable alors que presque toujours l’issue est plus que décevante. Il ne se passe RIEN ou alors un truc complètement hors sujet, puisque qu’aucune conséquence n’a été prononcée avant. Souvent c’est « je compte jusqu’à 3, après je me fâche »…
Aujourd’hui je blablate à ce sujet suite à une récente publication de la talentueuse @fannyvella sur instagram.
Ça va barder !
Dans le même registre, je partage l’illustration de la drôlissime @heloiseweinerandco
Itsamumslife
Impossible de pratiquer le comptage jusqu’à 3. Je serai « incrédible » (contraire de crédible, inventé par mes soins). Une fois, j’ai entendu un enfant répondre « soleil !!! » J’étais pliée de rire.
Je pourrai expliquer la menace à Cadet, ou plutôt le danger. « Petit chou, si je compte jusqu’à 3, méfie-toi. C’est que je suis en train de me transformer en dragonne qui crache du feu ». Ça serait le prendre pour un naïf, il sait déjà que je vire au vert comme Hulk, dès que j’ai haussé la voix.
Si compter jusqu’à 3 ne sert qu’à ce que l’enfant obéisse, je comprends encore moins. C’est dommage que des termes militaires se soient infiltrés dans l’éducation des enfants. Les enfants ne connaissent rien du monde dans lequel ils naissent. Les adultes sont là pour leur montrer. Est-ce que c’est comme diriger un escadron qui n’aurait pas le droit à l’erreur ?! Si oui, il y aura un gagnant et un perdant. C’est ça éduquer ? Cest la guerre ?
Que je sois enfant ou adulte, je n’ai aucun ordre à recevoir. Je ne me soumets plus à personne. Les règles sont extensibles et changeantes, sauf celles qui sont en rapport avec la vie ou la mort. Bien qu’il y ait des nuances partout.
Ma vérité personnelle m’empêche de compter jusqu’à 3. Surtout parce que comme William, je sais compter bien au-delà !! D’ailleurs, ça peut servir à appréhender la notion du temps qui passe, sans punition (ou rien) à la clé.
J’ai découvert l’autrice et l’illustratrice par le biais d’Instagram. Ce genre de trouvaille me réconcilie, un peu, avec ce dernier réseau social que j’utilise régulièrement…et que je songe souvent à quitter aussi…
Je cherchais, depuis un moment déjà, un moyen bienveillant de faire passer un message à l’équipe éducative de l’école de Cadet (Junior bis pour ceux qui suivent). Je n’ai que rarement observé des réponses « maternantes » aux besoins des enfants, à l’école maternelle. L’aîné, Junior, en a fréquenté 4…(oui c’est énorme…en 4 ans. Une école pour chaque niveau : TPS, PS, MS et GS) dont une dans laquelle j’ai travaillé. Il a survécu. Moi moins. Pourtant, je n’ai toujours pas eu de déclic pour l’Instruction En Famille (IEF). Cadet fréquente donc la maternelle aussi. Pour 3 années.
Les équipes éducatives sont surtout composées de personnel encadrant, la plupart non formé au public qu’ils accompagnent…Triste réalité. Il existe, toutefois, de belles personnes, remplies de bon sens, d’empathie et qui agissent aussi avec leur cœur. Néanmoins, il y a encore beaucoup de travail à faire, à mon sens. Quand j’ai entendu Soline parler de son nouveau bébé-littéraire, j’avais trouvé mon idée de cadeau pour l’enseignante et l’ATSEM ! Cadet a finalement insisté pour en offrir un à la maitresse et garder l’autre exemplaire pour nous. Comme il dit : « c’est maitresse S qui lit les livres ».
Je ne divulguerai pas le contenu ici. Après lecture, Cadet a souligné l’importance de le lire à tous les enfants, car « ils ont le droit de savoir ! » Ma page préférée est celle du bisou. Cœur sur vous Soline et Julie <3 !!
Ce livre sensibilise, en douceur, à ce qu’est un enfant, à ce qui l’anime. Sans ses droits, l’enfance est abîmée. Chaque enfant a le droit de grandir sans avoir besoin de faire appel à la résilience. Je remets mon espoir dans ces livres-pépites qui fleurissent un peu partout, de manière parfois autonomes, (sans besoin d’une maison d’édition qui a pignon sur rue) et quelques fois éco-responsables, pour servir la cause des enfants et des adultes qui ont choisi la bienveillance !
j’ai le droit de…
Au prochain blabla, je vous parlerai de June et sa famille, que j’attends impatiemment sur mon lieu de travail !
En surfant sur le site » Les professionnels de la petite enfance », j’ai lu un titre en rapport avec les médicaments. Pleine d’espoir, je me suis dit « oh ! enfin une réponse ?!! » Et non…
J’en parle une dernière fois. N’ayant aucun projet de travailler à nouveau en EAJE, je considère que la question ne me concerne plus.
Dans l’article des professionnels de la petite enfance, je trouve leur parti pris peu nuancé. Il me semble que pour les Projet d’Accueil Individualisé (PAI), la loi nous protège car il s’agit de difficultés chroniques. Le décret 2000 permet « l’inclusion » d’enfants dont l’état de santé, au quotidien nécessite d’être accueillis avec un protocole bien établi.
Quand j’étais EJE sur le terrain, ce qui me dérangeait le plus c’était d’administrer des médicaments à chaque 38.5 C de fièvre, à chaque traitement que le médecin avait prescrit 3 fois dans la journée. C’est à dire des antibiotiques, des gouttes pour les oreilles et/ou les yeux, des sprays pour le nez, des sirops de ceci et d’autres médicaments pour cela, sans parler des granules d’homéopathie !
Avec un PAI, j’ai administré de la ventoline. J’ai effectué des contrôles de glycémie et dosé une pompe à insuline en fonction du résultat. Parce qu’une infirmière a pris le temps d’expliquer et de montrer et surtout parce que j’étais entourée de deux collègues PUER…L’erreur me semble moins possible dans les cas précis de PAI. Nous savons exactement ce qu’il faut faire et quand. Contrairement à la saison des « ites », en tous genre, pendant laquelle il faudrait traiter la flopée d’enfants malades, les uns après les autres…Avec une dose tel-poids pour lui, tel-autre pour elle, 1 cuillère de sirop par ci, 2 par-là, 3 gouttes dans chaque oreille, non 2 dans chaque oeil…
Quand un enfant est malade et parfois même contagieux, il est souvent peu, voire pas du tout, en état de fréquenter la collectivité. Et nous savons tous que :
– les trois premières années de leur vie, les enfants sont sujets aux maladies de saison et autres infections à répétition.
– les parents qui travaillent ont un crédit de jours « enfant malade » non extensible et un système D compliqué à organiser.
C’est dans ces cas précis qu’il y a un grand flou légal !! Un moment d’inattention peut vite arriver, surtout avec un groupe de 5 bébés ou de 8 enfants. « Mince, j’ai donné ou pas le traitement à untel/unetelle ? »… »Ma collègue n’a rien écrit dans les transmissions, est-ce qu’elle l’a donné ? »
Aucun professionnel n’a été condamné pour excercice illégal de la médecine ? Encore heureux !! Mais les français ont cette fâcheuse tendance à attendre l’accident fatal qui les obligera à légiférer. En 2019 et depuis un moment déjà, les gens cherchent à tout prix un coupable…Ce serait vraiment pas de chance !
Lire qu’à l’école, ils se posent moins de questions, c’est carrément une généralité inexacte. Pour aucun enfant que je connais, il n’a été autorisé qu’il lui soit administré un traitement pour une affection passagère (sans PAI et même avec ordonnance) au sein de l’école ! En tant que maman, je me suis toujours débrouillée pour avoir un traitement en dehors des heures de classe et du périscolaire (surtout parce que je ne leur fait pas confiance !!) Après recherche, je n’ai trouvé aucune mention d’administration autorisée de médicaments ou même d’aide à la prise sur le site de l’éducation nationale. Et encore moins ici. A ma connaissance, même pour des bobos, il est autorisé de nettoyer la plaie à l’eau et c’est tout. Fini l’antiseptique, sauf si une infirmière est présente à l’infirmerie. Cela dit le personnel du périscolaire dépend de la municipalité. Prennent-ils cette responsabilité ? Les directives sont-elles municipales, departementales, nationales, ou académiques ?
Pour rappel, il s’agit de non assistance à personne en péril et ne faire aucune mention de l’aide précieuse du SAMU en cas de doute, c’est vraiment dommage. Parce que rater ou doubler une prise, ça arrive à tous les parents et même ne pas finir un traitement. Je doute que les professionnels de la petite enfance puisse être plus inquiétés de refuser ces gestes, loin d’être anodins. Un enfant malade avec une affection passagère peut-il être en péril ? Si oui, je compose le 15. J’attends les consignes et l’autorisation d’agir, si nécessaire. L’appel est enregistré.
L’article réagissait à ce fameux tract toulousain : exercice illégal de la médecine. J’avoue que je comprends mal son contenu, moi aussi. Ça remettrait en question les PAI ?! C’est à y perdre son latin.
Comme pour mon précédent blabla et cet article des pros de la petite enfance, je suis obligée de conclure avec un rêve. Celui qu’une vraie réponse soit apportée à cette épineuse question de la responsabilité.
Un jour, peut-être.
OUI vœu exaucé en 2020 : « Les professionnels de la petite enfance peuvent administrer des médicaments sauf avis contraire express du médecin. Enfin la question semble tranchée même si elle sera complétée et précisée par un décret en Conseil d’État. Il est écrit : « Dans le cadre des modes d’accueil du jeune enfant (…), les professionnels encadrant les enfants ont la possibilité d’administrer des médicaments et traitements aux enfants accueillis, notamment ceux en situation de handicap ou atteints de maladies chroniques, dès lors que le geste ne présente aucune difficulté ni ne nécessite un apprentissage particulier et que le médecin n’a pas expressément demandé l’intervention d’un auxiliaire médical. » (Article 7).
En ce qui concerne les assistants maternels, il est par ailleurs précisé dans l’article 6 que «l’agrément de l’assistant maternel précise si la personne peut procéder à l’administration de médicaments ou traitements (…) » (Article 6) »