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Envolée doulesque©

Dans le cadre d’un mémoire de clôture de formation, E&M demande aux stagiaires un écrit sur un sujet choisi, retraçant l’avancée dans notre réflexion ouverte à tous les supports possibles.

Mon choix s’est porté sur le deuil périnatal. D’emblée, ce thème est venu à moi.

Le deuil et moi

Je ne sais quasiment rien du deuil. Je n’en ai encore traversé aucun concernant le passage de l’autre côté.
La mort fait très peu partie de ma vie égocentrée. J’ai parfois pensé que je pouvais imaginer ce que je ressentirai si ça arrivait dans mon proche entourage.
J’ai ressenti de la tristesse à des annonces, autour de moi. A en pleurer parce que c’est douloureux. ça passe assez vite, contrairement à qui le vit dans sa chair et/ou son âme.

Ma mémoire a gardé des bribes de ressentis : au décès de mon grand-père qui vivait à 10 000km : j’ai sans doute absorbé les émotions de ma mère et ma grand-mère, un soir de Noël. L’accident de la route, d’une brutalité sans nom, qui a pris une petite fille que je venais de côtoyer durant tout un week-end festif… Il y en a d’autres pour lesquels j’ai été peu, voire pas du tout, impactée dans la vraie vie. Je précise car de nombreuses fictions ou réalités portées à l’écran cinématographique m’ont profondément bouleversée.
Récemment, j’ai vu une émission « Rendez-vous en Terre Inconnue » de Sylvie Testud chez les Goranes. A 1h27, la femme d’Adoum, Dabi (?) évoque la mort de son bébé de 6 mois. L’émotion de Sylvie est palpable. L’enfant était malade et n’a pu être guéri. La mère dit que c’était il y a quelques semaines. La pudeur et/ou l’acceptation du destin fait que rien n’est perceptible chez cette maman. 

Quelle est ma place dans ce sujet ?

Comment l’évoquer dans le cadre de la place de la doula…? La doula qui accompagne la naissance. La doula qui est là pour des étapes initiatiques, en quelque sorte.

Je me suis demandée si j’étais légitime pour parler de ce que je connais si peu…et le pire c’est mon idée d’objectif : apporter de la légèreté dans le deuil ! Ou alors je suis justement à ma place ? N’en rien savoir peut me permettre d’y proposer de la légèreté ? Mais est-ce que quelqu’un.e de concerné.e par le deuil voudrait de la légèreté dans ce qu’il traverse ? Est-ce que ça aiderait au deuil ? Autant de questions qui me feraient abandonner le sujet pour en choisir un plus accessible…sauf que celui-ci refuse de quitter mes pensées et s’impose à moi !

Qu’est-ce que le deuil périnatal ?


Pour entrer dans le vif du sujet, voici une définition du deuil périnatal :
«  Il y a plusieurs définitions du deuil périnatal selon les autorités de santé. D’après une définition cadrée, cela concerne le décès du fœtus entre la 15e semaine d’aménorrhée et le premier mois de vie. Mais le deuil périnatal recouvre un très large spectre de situations, dans lequel j’inclus les fausses couches spontanées et à répétition par exemple. Ce sont autant de situations qui laissent des traces dans le psychisme des parents. » https://www.leslouves.com/vivre-et-surmonter-un-deuil-perinatal/ Capucine Foulon, psychologue clinicienne.

J’imagine donc cette introduction. Peut-être une partie théorique, et encore, à quoi ça pourrait bien servir ? Une partie témoignages semble incontournable. Y’a plus qu’à trouver des témoins…Une idée d’outil ? Suite aux témoignages, une idée qui reviendrait dans les besoins des parents endeuillés pourrait devenir un outil à proposer ? Et pour finir une conclusion…

En vrac, ce qui me vient :

Pourquoi est-ce tabou ? Pour rappel, le tabou c’est un sujet sur lequel il est fait silence, par crainte et/ou pudeur. La mort est tabou. La mort d’un être qui n’a pas ou peu vécu l’est encore plus. Peut-être parce que ce n’est pas dans l’ordre des choses et difficilement acceptable.

Pour quelles raisons le passage vers l’au-delà est-il devenu source de crainte, de pudeur et donc entouré de silence, en Occident, en 2021 ? La religion semble y être pour quelque chose. Le choix d’enfanter et le désir d’enfant aussi…Peut-être la difficulté à enfanter a- t-elle accentué la douleur de perdre ?

Si on revient un peu en arrière, dans l’Histoire :

  • Soit il est convenu que la mort fait partie de la vie. L’omniprésence de la mortalité infantile la rend « banale »,
  • Soit la douleur des familles (et surtout des mères) est minimisée lors de la perte d’un nourrisson ou d’un foetus,
  • soit des rituels suffisent pour passer à autre chose, sans trop souffrir de la perte ?
  • Soit le choix de l’âme qui repart est compris et accepté…?

« L’époque de la petite enfance, dans les siècles passés, est marquée au sceau du tragique : il naît beaucoup d’enfants, il en meurt beaucoup. Bien des familles n’en finissent pas d’enterrer leurs petits. Toutes, même les plus riches comme les familles royales, sont touchées. La mortalité infantile frappe sans distinction tous les milieux. Ces morts répétées de nourrissons et d’enfants ne sont toutefois pas vécues de la même manière autrefois qu’aujourd’hui. En effet, dans les sociétés anciennes, l’individu est moins valorisé que de nos jours : sa survie personnelle compte moins que celle de la lignée. La vie humaine est considérée comme cyclique, à l’image du cycle de la reproduction des plantes et des animaux. » La mort d’un bébé au fil de l’histoire.

Voilà l’ébauche de mes pensées…A suivre.

Visualisation du Sage

La voie du juste. La voie de la sagesse, toujours présente, en nous.

Dans une forêt de cèdres du Liban (« lieu où je me sens bien », même si je n’ai jamais mis les pieds dans ce pays), je marche sur un sentier lumineux alors que le soleil peine à éclairer le lieu. Dans une clairière, un cerf brame, c’est donc la fin de l’été. Je sens une odeur de cèdre, j’entends des bruissements partout autour. Les pas du sage me parviennent et je vois Gandalf le gris, fumant sa pipe avec son air goguenard. Il me salue, les mains jointes, sans rien dire. Je le salue de la même manière. Puis il me prend les mains. Une lumière entre en moi. je vois des racines sortir de mes pieds, s’enfonçant dans la terre du sentier. De mes mains partent des branches qui rejoignent le ciel (que je ne vois pas).

Gandalf le gris

Je me sens connectée à toute la forêt. Nous marchons et nous parlons. Il répond à mes questions : il est dans mon coeur. Je peux l’appeler Amssétou. Il est là quand je suis sereine et calme. Il m’offre un petit ocarina en céramique et en forme d’oiseau. Il me dit que quand j’en joue, je me connecte à ma sagesse et à la sagesse ancestrale. En jouer est important pour les autres et pour moi, c’est un accès à la sérénité.

Pour finir, il dit : « Tu peux tout faire si/quand tu en as envie ». Phrase déjà entendue de la bouche d’une chamane que j’aime infiniment. Je la vois qui apparait rapidement. Phrase répétée souvent par le cher et tendre qui partage ma vie. Je me sens nerveuse. Je ne ressens aucun soulagement à entendre ça. Je me sens insatisfaite mais je n’insiste pas, c’est Gandalf et ceux que j’aime qui me le disent, encore et encore. Quand Gandalf s’évapore, je suis habillée de blanc et mes cheveux ont blanchi…

C’est une visualisation faite dans le cadre de la formation Envol et Matrescence. J’ai été guidée par Isabelle Lee-Gelard. Je ressens le besoin de retranscrire ici mon expérience, telle que je l’ai vécue, avec l’accord d’Izzy et des autres participantes.

Pour rappel, visualiser est complexe pour moi. Un mot a été mis dessus récemment, suite à des recherches sur mes capacités restreintes à imaginer en images : l’aphantasie.

La visualisation de l’enfant (Soi) avec aussi la voix d’Isabelle avait été une expérience inouïe pour moi. Je m’étais vue enfant (à un âge différent de la photo qu’elle nous avait conseillé d’avoir avec nous). La moi avec des tresses m’avait adressée un message bouleversant : « Tu es… légitime ».

Pour cette autre visualisation, je n’avais pas d’attentes, mais j’y pensais souvent. Inconsciemment, j’avais besoin d’entendre un message.

Comme je le partageais avec le groupe et Izzy, j’ai eu l’impression de prendre des images dans une immense banque de données, comme pour coller à la voix d’Izzy. Je faisais du décor autour de moi, un grand puzzle à taille humaine. Il me fallait choisir rapidement pour suivre car il y avait trop de possibilités. C’est assez déroutant de passer de « presque rien voir » à « avoir du choix à voir » !! Comme-ci mon mental cherchait à correspondre au plus près à la guidance d’isabelle, en fonction de ce que j’avais fait et vu récemment ( ça reste accessible dans des souvenirs plus proches).

Je constate que plus j’écoute des visualisations et méditations guidées, plus je vois, j’imagine, autrement qu’en émotions. Serait-ce une capacité qui se débloque ? Une sorte de muscle que je travaille et qui répond parce qu’il est enfin sollicité ?

Jonna Jinton incarne la Liberté d’Etre, selon mon ressenti.

Merci Isabelle d’y contribuer ! C’est beau de voir en images dans ma tête.

E&M, le coaching d’Isabelle Lee-Gelard

Ce court blabla à destination des futur.e.s étudiant.e.s de la formation Envol & Matrescence concernant le coaching d’Isabelle Lee-Gelard.

Le site d’Envol et Matrescence en dit ceci :

Un mentoring en développement personnel avec une coach certifiée

Pourquoi ? Car pour aller à la rencontre de l’Autre, il est incontournable d’aller à la rencontre de soi-même .

E&M

Je partage entièrement cette nécessité de se connaître un minimum, avant d’aller vers l’Autre.

L’appel de la plume a été fort, bien que l’exercice de la vidéo fût drôle autant que frustrant ! 1 minute pour tout évoquer, c’est trop court.

J’avais envie d’ajouter que les séances en groupe avec Isabelle sont des moments de grandes introspections, inévitables et indispensables. Selon qui l’on est , c’est plus ou moins facile à vivre. Me concernant, ça accélère toutes mes années de remise en question, de re-connaissance de moi-même. Avoir accès à Soi, c’est vertigineux car le potentiel de chacun.e est sans limites. L’énorme travail est de l’accueillir.

Ma vidéo a déménagé : elle est sur CrowdBunker

Pour une première vidéo en mode publique, c’est un résultat forcément amateur. Loin de moi l’envie de devenir une youtubeuse. Si Isabelle n’avait pas demandé de témoignage, j’aurai encore attendu avant de me lancer. C’est toujours plus facile de parler des autres que de parler de soi. Merci Isabelle d’avoir contribué à cette opportunité de sortir de cette fameuse « zone de connu ».

La formation Envol et Matrescence

Je l’évoque par-ci, par-là dans mes blablas depuis que je m’y suis inscrite. Ma découverte de cette formation s’est faite sur Instagram, par une publication proposée sur mon fil. Je venais d’envoyer mon dossier d’inscription à la formation des doulas de France. Les circonstances sanitaires m’ont fait privilégier le distanciel avec des modules en présentiel. Mon premier contact avec Sandrine Lebrun s’est fait suite à la lecture de son livre « Coeur de doula » qui m’avait été conseillé et transmis par une doula de mon département. Les synchronicités se sont ensuite succédées avec rapidité et précision, sans hésitation. Un vrai appel du coeur.

La formation

Voici le contenu que j’ai choisi : Doula-accompagnant/e périnatale. Je suis accompagnée par une équipe de choc et des doulamies de tous horizons : un sage-femme, deux doulas, une coach, une praticienne en respiration (entre autres)…chapoté.e.s par Sandrine Lebrun. Les doulamies ont presque toutes un compte Facebook et/ou Instagram et/ou un site : @blandine_perinatalite, @sur_le_fil_doula_sophro, @desfillesenbleu, @christelle_ma_doula, @aux.ailes.deployees, @lulu_ofthewoods, @marine.lasseur, @natacha_doula, @rebecca_doulatobe, @adeline_doula_amiens, @nouvelleere_doula, @bebe_link_, @etrefemmeetnaitremaman, @doula_enracinee. (Désolée les filles, je ne vous ai pas toutes trouvées. N’ayant plus de compte Instagram et Facebook, parfois mes recherches aboutissent à « aucun résultat »).

Juste avant de commencer, j’ai suivi le séminaire Paramanadoula qui a mis en exergue ma difficulté à exercer une activité à but « lucratif » de manière indépendante…mais ça c’est une autre histoire.

Pourquoi me former à une activité non reconnue et non cadrée légalement ?

Je ressens le besoin de me former pour surtout m’informer, écouter, échanger, faire des rencontres et expérimenter les facettes de la doula envers autrui. Me concernant, il s’agit d’un coup de coeur. Les rencontres sont teintées (pour moi) d’admiration et d’échanges riches et variés. Un lien s’est créée. La suite colorera mon être et ma lancée dans cette activité.

Cérémonie du lien

Je cite Sandrine et son équipe : « C’est une formation plurielle qui propose essentiellement les contenus en présentiel car nous croyons en la force de la rencontre, de la sororité, de l’échange d’expérience et des mises en situation pratique sur chaque thématique. Approche pour TE permettre d’incarner l’ETRE de la doula. Mais nous pensons aussi que certains thèmes peuvent être abordés à distance avec une supervision. C’est pour cela que nous proposons des contenus en FOAD (Formation Organisée à Distance). En complément, des visio-conférences te permettront d’avoir des interventions de spécialistes de la naissance, de la périnatalité et de l’entrepreunariat. »

Je me tiens à la disposition de celles et ceux qui seraient intéressé.e.s par cette formation du point de vue des « étudiant.e.s », si vous avez des questions. Soit en commentaire, soit par mail pmickaella@protonmail.com

Lettre aux doulamies

Est-ce un scoop si je pose ici, que le collectif m’écoeure ? Sûrement depuis ma naissance. Avec quasi aucun souvenir d’enfance, je pense que ce devait être la pire des émotions à vivre. Mon esprit a préféré l’envoyer aux oubliettes, en gardant les symptômes physiques.

Quand des souvenirs ont surgi lors de ma première grossesse, le dégout est arrivé à son paroxysme et m’a à peine quitté depuis. Des pièces du puzzle s’assemblent : je ne souris sur presqu’aucune photo. Je détestais l’école. Partir en colonie était un déchirement. Travailler en équipe est insatisfaisant. Prendre la parole est une douleur…Comment ne pas penser que j’ai un problème ?

L’espace crée par le collectif de la formation Envol et Matrescence est d’un inconfort aussi puissant que l’espoir et la joie que j’en retire. L’impression d’être enfin traitée pour cette nausée permanente qui ne m’avais jamais quittée. Parce qu’elle revient encore et encore. Elle se délogera avec le temps.

Quand j’ai visionné la dernière vidéo de Charlotte Hoefman, j’ai enfin entendu des mots sur le paradoxe que je ressens depuis le début de la formation : la magie du collectif ET EN MÊME TEMPS la douleur de la disparition (temporaire) du dégoût, qui prend tellement de place. Par quoi le remplacer, comment équilibrer ? Ce collectif est éprouvant. Pourtant la formation EJE m’avait déjà bien bouleversée, du côté éducatif. Je m’étais observée par le biais de mon ego, je pense.

Je croyais savoir, je voulais en sortir. La zone de confort est un concept qui m’interroge. Comment une souffrance H24 peut être confortable ? Elle ne l’est jamais. J’ai simplement décidé de vivre avec. Avec des périodes en mode automatique, pour ne plus rien ressentir.

Paradoxalement, notre espace doulesque est comme une grâce à chaque session. Nos expériences sont une sorte de reflet, de miroir de nos âmes. Je ne contrôle rien. J’en ressors de plus en plus vulnérable. Je parviens avec difficulté, à mettre des mots dessus. Quand je prends la parole, j’ai la sensation d’être à côté de moi, ou même cryptée comme si je passais sur canal+ sans le décodeur. Je ne me comprends pas et je ne sais plus ce que j’ai dit. Un trac perpétuel.

La différence est-elle dans ma façon d’embrasser cette expérience ? Le fais-je cette fois avec ma présence ? Ai-je enfin lâché un peu de mon ego ? J’ignore encore ce que je ne veux pas voir. Parfois je me dis que c’est un orgueil démesuré et que ce collègue EJE avait raison : c’est la « bonne excuse » à mon introversion et ma tendance au retrait.

Le processus se fait en pointillé. Trois jours par mois, c’est déjà trop fort. J’évite soigneusement de voir du monde en dehors de ces sessions de regroupement. Je ressens tout ça, comme un dernier bastion de protection trop bien gardé. Un genre d’ultime bataille pour être enfin qui je suis. Mais qu’est-ce que ça résiste !!! C’est éreintant.

Merci les doulamies pour cette opportunité dans l’expérience humaine. Etre ensemble permet de ressentir cette belle complémentarité et cette UNITÉ que j’ai rarement touché du doigt. Il y a toujours de la lumière au bout du tunnel 😉

Gratitude <3

C’est peu clair à la relecture mais c’est ce que j’ai sur le coeur. Rendre ça public fait partie du processus. Je me cache ici. C’est peut-être ça ma zone de confort.

La chanson qui va avec

Doulamssétou©

Après trois jours de lavage, rinçage et essorage, un nom de doula m’a montré un bout de son âme. Son identité est en construction.

Petit récapitulatif du deuxième mois de formation (sur neuf) :

Encore quelques nausées dues au puissant vortex de sororité. Ça secoue pareil qu’un cyclone. Comme un début de grossesse, mon corps considère les prémices de ce contenu de formation tel un intrus.

Je partageais ce ressenti avec une doulamie : nos formatrices choisissent des programmes avec des cycles qui semblent avoir pour effet de déloger des croyances et des pensées limitantes, trop cristallisées. Ça fait autant de mal que de bien. Ça me fait penser à ce qu’a pu ressentir Karaba la sorcière quand Kirikou lui a arraché l’épine dans le dos. Un bel oxymore : une douleur qui soulage et qui libère. Pas toujours immédiatement, c’est un chouilla plus lent. Plusieurs cycles seront nécessaires pour certaines couches récalcitrantes.

Bien que mes blessures fassent partie de moi et font ce que je suis, prendre soin d’elles pour ensuite passer à autre chose est la clé, en ce qui me concerne. Le sentier est heureusement ponctué d’oasis qui ressourcent. Sainte Rita a donc entendu mes prières ! J’ai compris pourquoi je retournais dans le désert. Pas encore comment arrêter de le faire sans me mettre en danger !

Le mot MERCI avec ses 5 lettres me paraît étroit pour contenir ma gratitude, ça déborde en moi. Pas sûr que ça se voit encore, c’est tellement gênant de montrer ses émotions. J’ai pris l’habitude de les accueillir et les laisser me traverser. Les dévoiler est une étape ô combien périlleuse !

Sous l’effet des hormones, je suppose ;-), je fais l’hypothèse que les barrières tomberont une à une, le long de ce chemin initiatique d’Envol et Matrescence©. J’ai confiance maintenant, je suis mères-veilleusement accompagnée.

Sandrine, ta création va faire s’envoler de si belles d’âmes ! Elles sèmeront partout des graines et des pépites. Tu le sais sûrement déjà.

Nom de la promo

@jout sur le nom Doulamssétou : la Doula en moi sait, car mon âme sait tout. Or, mon mental et moi, savons que nous ne savons rien. J’en reviens à ce sentiment de rien qui, finalement, est aussi un sentiment de tout (merci @Marine), dans le sens de la plénitude et de l’Unité. Si j’avais accès à tout ce que mon âme sait, mon cerveau d’humaine serait incapable de l’intégrer.

L’inspiration vient aussi de là :

L’AME SAIT TOUT