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Unique voeu

A partir de 2022, je fais un vœu.

Puisque vous tenez tous tant aux vœux de la nouvelle année…Je me permets d’émettre le mien pour moi. Paraît que je fais partie des égoïstes (rapport à la crise que nous traversons).

J’ai un seul souhait et je vous demande de vraiment en tenir compte. Ça lui donnera une saveur et valeur particulière. A des lieues des automatismes du 31 décembre à minuit jusqu’au 30 janvier.

Parce qu’au final les vœux habituels n’ont jamais aucune incidence sur l’année qui s’écoulera. Qui à part moi peut influencer mon année : ma santé, ma joie, ma prospérité, mon bonheur et tutti quanti ? 

C’est un vœu d’une simplicité déconcertante.

Je souhaite que vous m’appeliez Mickaëlla. Mon prénom en entier.

Je fais l’effort depuis plusieurs années déjà d’éviter de déformer, raccourcir et surnommer les autres. Je souhaite donc la réciprocité.

Avec un K pour le mien.

La moitié de mon prénom saute à longueur de temps. ça me pèse. Peu importe l’intention qu’il y a derrière ce diminutif. Comme ce mot l’indique, je me sens diminuée. De mon côté spirituel. Vous supprimez tous ËLLA. En hébreu, c’est carrément ma dimension divine qui est occultée ! Je voeux que ça cesse.

Comme un défi. Après 21 jours de concentration, chacun.e devrait réussir à changer cette habitude. Même moi. Déjà que je suis passablement étourdie, alors quand je réussirai à ne répondre qu’à mon prénom entier, tant pis pour vous.

Au nom de l’attachement que vous avez à cette tradition du Nouvel An, c’est le seul souhait que je formule. J’attends en retour votre attention, votre compréhension et surtout votre parole. 

Les vœux dans le vent et dans un seul sens, y’en a marre ! « Bonne année », c’est nul, c’est vide et « lé plate », comme dit ma grand-mère (=sans sel, en créole réunionnais).

La panoplie des voeux. Vous pouvez vous la garder. Que chacun s’occupe de lui/elle et le monde se portera sûrement mieux ! (Impossible de se sentir bien dans le collectif et avec l’autre, quand on ne s’aime pas soi).

Toute cette dualité, séparation et division, c’est devenu ennuyeux, « c’est plate », comme disent les québécois. 
« Bonne » vs « mauvaise » ? C’est tout ? Et si nous changions de paradigme ?

Pourquoi je le demande à l’aube de mes 46 ans ? Parce que pendant 9 mois j’ai été appelée/enveloppée par mon prénom entier. MERCI les doulami.e.s. Je me suis sentie revivre, revigorée, ENTIÈRE !!!

J’ai tellement aimé 2021. Merci d’avoir été aussi remplie d’amour, de lumière et surtout d’avoir été confrontante !!!


Mon prénom a sa chanson ! Merci Achinoam Nini !

2021

Merci Malika d’avoir compris !!!

« Mal le prendre »,

« oui et non, oui et non« . Je ressens simplement les deux mots à la mode, chaque début d’année, tellement vides de sens. Peut-être que parfois il y a du sens… Je ne doute pas de la sincérité…Quoique, ça dépend. C’est comme le bon-jour machinal.

Je m’en contrecarre des vœux. Faisons-les à nous-mêmes et INCARNONS-LES, pour une fois ! ça pourrait changer la face du monde si chacun.e s’occupait réellement de son propre bonheur. Quand je saisis le sens, j’accueille, avec toute la patience dont je suis capable. Merci pour l’intention.

Qu’est-ce que ça peut bien signifier de souhaiter la santé, la réussite, la paix etc, quand la majeure partie des terriens se préoccupe à peine de sa santé, réussite, paix etc ?? Et quand à la fin de cette fameuse année la plupart lui crache dessus d’avoir échoué !!???

Revenons à 2020, au hasard, qualifiée de « pire année de notre existence ». Qu’est-ce qu’elle a fait cette année, pour être qualifiée de pourrie ? RIEN !! RIEN que nous n’ayons fait nous-mêmes.

Qu’est-ce que j’ai fait moi ?

De mon mieux et ça ne me vient pas à l’esprit de traiter ces 366 jours de toute la misère du monde.

Chaque année et 2020 ne sont qu’un écoulement de jours et de nuits, coincés dans un calendrier grégorien, inventé de toutes pièces par des ancêtres en mal de maîtrise du temps.

2021 sera pareille, avec un jour de moins. Pour ces 365 jours à venir, chaque jour et nuit sera rempli de nos pensées, nos actions et nos créations. A chacun.e de s’y atteler pour le bien collectif, tout en prenant soin de nous-mêmes, avec amour.

Aaaaaah l’AMOUR… « si c’était la solution, ça se saurait ! »

Justement, en ce premier jour de 2021, et si l’Amour suffisait ?

C’est-à-dire ?

En cultivant, chaque jour, l’estime de soi. S’aimer un minimum permet d’envisager l’autre autrement.

En lâchant le jugement sur nous-mêmes et sur les autres ou si c’est trop difficile, gardons-le pour nous et si c’est encore trop difficile, nous y mettons les formes… Sinon, on peut aussi vraiment s’abstenir (surtout sur les réseaux sociaux).

En lâchant la culpabilisation : ce que l’autre dit ou pense ou raconte sur nous, on s’en fiche car c’est SON interprétation, ça LUI appartient. Si rien n’a été demandé alors l’autre exprime clairement SA vision d’une situation, SA vérité et c’est OK. Si ça me chagrine, alors c’est à moi de trouver pourquoi, au lieu de déverser une colère mal orientée.

Exemple : tout ce que je viens d’écrire est ma vision de la situation. Je ne porte aucun jugement, je relate simplement des faits.

Concrètement :

Iel met un masque ? Iel n’en met pas ? Et alors ? La liberté est un concept qui existe toujours au pays des droits de l’Homme et des citoyen.n.e.s. A quoi ça servirait d’accuser les anti d’être la cause de tout ? Même les pros sont malades !

Le vaccin ? Et alors ? Chacun.e sait s’iel veut se le faire inoculer ou non. LIBRE à chacun.e ! A quoi ça servirait d’accuser les non-convaincus alors qu’il est possible d’être malade même vacciné, comme pour feu la grippe (vrai miracle de 2020, la grippe a disparu !! sacrée performance, s’il en est !!!)

Le seul conseil avisé que j’ai apprécié ces derniers jours est celui-ci :

Impossible de faire plus simple, efficace et concis !! Merci Johanna !

si ça intéresse, les chroniques d’Arnaud Riou, accompagnent les changements les plus complexes chez les ÊTRES humains. Là aussi c’est simple, concis, efficace :

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit. S’occuper d’abord de soi n’a rien d’égoïste. C’est autre chose que « moi d’abord ! », c’est plutôt se ressourcer pour être entièrement disponible à l’autre, quand et s’il en a besoin.

Nous connaissons tous les consignes de sécurité lors d’un vol en avion : « Vous l’avez entendu des milliers de fois : mettez votre masque à oxygène avant d’aider les autres (notamment les enfants) (…) La raison ? En cas de décompression de la cabine, vous ne disposeriez que de 15 à 20 secondes durant laquelle tout l’oxygène s’échappe de l’avion (et de vos poumons), avant de tomber dans un état de confusion et d’euphorie… »

Pour prendre soin du monde et si ça nous chante faire un bilan positif de 2021 dans 364 jours, l’idéal serait de nous préoccuper d’abord de nous-même et nous saurons prendre soin de l’autre et du collectif.

Merci Kalyss pour le partage sur Instagram !

Je NOUS le souhaite et je compte participer activement.