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Suis-je une HÉROÏNE ?

Tout récemment, j’ai trouvé un hommage aux non-vaccinés Covid ( je précise parce que les termes non-vax ou encore anti-vax sont inappropriés). J’ai longtemps été une flippée des maladies 🦠 dites «incurables ». Jusqu’à ce que je comprenne que rien ne nous en protège réellement (j’en ai un exemple dans ma famille : le diabète). Tout ça pour dire que je suis vaccinée, contre tout un tas de maladies, à priori « sans traitement ».

Quand j’ai lu ce texte, j’ai été émue. Il a eu son petit effet sur mon égo, c’est indéniable. Surtout après ce déferlement de vagues scélérates remplies de haine et de sentences…C’est comme un choc thermique, on passe du glacial au chaud-bouillant, en trop peu de temps.
Y’a encore des gens pour juger le choix des autres, même après la démonstration assez évidente que finalement PEU IMPORTE : vacciné ou pas contre le Covid, bah tu le contractes. Et puis, bah t’es pas forcément mouru.

Le fameux texte dont j’ignore si l’auteur l’est vraiment. Après tout, osef, c’est le contenu qui compte.

Je l’ai trouvé sur un site de gendarmes.

C’est touchant de reconnaître que cette catégorie a été résistante. Les injectés, quant à eux, ont été courageux. Quand je suis recrutée pour des études médicamenteuses, il m’est proposée un questionnaire de santé très précis et assez long à remplir ainsi qu’une somme intéressante d’indemnité. Dans le cas des injections « anti-covid », c’était sans RIEN. Une confiance totale. Un vrai don de soi pour la science. A quel prix ? On ne sait pas encore. Dans quelques années ou siècles, nous saurons si ça valait le courage.

Je n’ai jamais critiqué mon entourage pour le choix effectué dans ce contexte de peur et d’angoisse de tuer son prochain (oui c’est une des nombreuses accusations entendues). Je ne me suis pas inquiétée outre mesure quand le choix de mes amis et membres de ma famille était de tester la première, puis la deuxième, puis la troisième, puis la quatrième injection.

Quelques-uns se sont permis de me jeter leur inquiétude à la figure. Je m’en suis littéralement pris plein la face de remarques désobligeantes, acerbes, jugeantes et blessantes sur MON CORPS/MON CHOIX. Tout ça parce que je ne crains pas la mort. Oh oui j’ai peur de souffrir et de manquer à mes proches. En même temps, est-ce que cela justifie de me « protéger » d’un microscopique virus dont le traitement existe et guérit ? (Il a fonctionné sur toute la patientèle du médecin de ma commune). Je me suis faite vaccinée une fois contre la grippe. Fatalité je l’ai « attrapée » et pas qu’un peu. Donc vaccin inutile pour moi.

Je ne suis pas une héroïne. J’ai simplement écouté ma voix intérieure et celle de mon médecin traitant. Parce que ça me concernait intrinsèquement. Je n’ai mis en danger personne. La vie est dangereuse. À tout instant elle peut basculer. La naissance en est une étape et la mort une autre. Avec un nombre incalculable d’étapes entre les deux.

Quand je démarrerais mon activité de doula, l’écoute et l’empathie seront le socle de ma pratique. Tout l’inverse de ce que nous venons de vivre, voire subir depuis deux années.


Hommage aux métiers de la petite enfance

@jout du 23 juillet 2017 :

C’est un écrit moins professionnel (daté de 2013). Et oui je suis aussi remplie de défauts. La bienveillance, je l’ai appréhendée « sur le tas ». Quand j’ai écrit ce texte, je pensais surtout à ma famille et je me suis rappelée de quelques piques par-ci par-là, dans le cadre professionnel, alors je l’ai publié.

Il y a des gens, sur cette planète, qui pensent que s’occuper d’enfants ne demande aucune formation, juste de l’amour et du bon sens. Soit. Sauf que c’est plus compliqué. L’amour c’est insuffisant, incomplet et parfois mal dosé. Pareil pour le bon sens…

Il y a des gens qui pensent même que les formations petite enfance ne servent à rien et qu’il est possible de faire sans… Dans la sphère familiale c’est certain ( et encore, j’en entends et vois des vertes et des pas mûres tous les jours dans la rue, les magasins, les lieux publics…), mais en mode collectif, j’en doute fortement !

Personne n’est parfait, mais quand on se consacre à la petite enfance (en faisant des études pour), en général, c’est par vocation et pour en savoir plus. Les théoriciens et les professionnels sur le terrain , depuis des années, étudient et constatent, de manière clinique et  scientifique, l’évolution de l’Enfant. On en sait de plus en plus sur ce qui est adapté pour Lui.

Alors, ceux qui rejettent en bloc et critiquent tout ce savoir et ces acquis -lesquels sont pourtant mobiles et sans cesse remis en question, évalués et questionnés -et bien tous ces gens je les plains, car au final je pense qu’ils sont juste jaloux de passer à côté de  l’éveil des générations futures.

Toute cette prise de conscience est récente. Les résultats sont peu flagrants… et surtout à l’échelle mondiale, seule une minorité d’enfants en bénéficie.

Quoiqu’il en soit, j’œuvre pour cette cause, celle de l’Enfant. C’est mon métier, c’était celui de ma mère et j’en suis fière.

 

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