Il y a vingt et une année, l’aîné faisait de moi une mère. Je vous épargne une ode à la maternité. C’est de mon point de vue, très loin de n’être « que du bonheur ». {Cette expression me donne la nausée.}
J’ai voulu être mère. Je me souviens m’être adressée au Grand (manie) Tout, à l’Univers. A l’époque je disais encore Dieu, j’étais étudiante en théologie. Je lui avais dit que j’étais prête soit à :
Fonder une famille, à condition de rencontrer le partenaire capable de me supporter longtemps (= toute la vie)
Œuvrer pour Dieu, en entrant dans une vie de contemplation et de prières. Lui, Il était capable de me supporter ad vitam eternam.
Parce que la maternité n’a jamais été une étape obligatoire dans la vie d’une femme. Ni le mariage. Ni rien. La maternité était donc une option qui faisait partie de mes choix.
Il y en a qui disent qu’être mère ça devrait se mériter. Quels pourraient être les critères ?! Ce serait insensé.
A l’arrivée du premier, j’ai ressenti le poids de la responsabilité éternelle en simultané avec un Amour fulgurant, éternel aussi, ou plutôt inconditionnel. Pour le second, j’étais loin d’imaginer qu’il était possible de ressentir, à nouveau, un tsunami aussi gigantesque. Rien à voir avec l’instinct maternel. C’est impalpable et difficile à expliquer. Je ne sais même pas si tout le monde ressent cela.
Ce merveilleux ressenti est rapidement recouvert des préjugés et préconçus sociétaux. C’est en cela que l’instinct maternel est devenu une légende : la société que nous avons créée, nous en a littéralement dépossédées ou nous l’a fait croire. Si vous êtes suffisamment armée, alors cet Amour inconditionnel prendra sa place, sinon vous serez submergée par le poids du « c’est comme ça qu’il faut faire ». Comme pour accoucher.
Tout ça pour dire qu’il m’a fallut 21 ans pour comprendre que j’avais mon propre pouvoir (=je peux) et que je l’ai à peine utilisé. Est-ce que ça a un goût de gâchis ? Un peu oui.
En 2021, le monde a changé et continue de changer, peut-être trop rapidement. Même s’il est flou et semble chaotique, j’entrevois une prise de conscience positive. Une lueur d’espoir, au bout d’un long tunnel de pseudo liberté, qui de plus près ressemble presque à de l’obscurantisme. C’est écrit, au risque de passer pour une rebelle sans foi ni loi.
Aujourd’hui, je suis prête à œuvrer pour que l’être humain :
Naisse grâce à son pouvoir et celui de sa mère et de sa famille = « je peux enfanter sans assistance et privilégier la présence de qui je choisis ».
Grandisse grâce à son propre pouvoir = « je peux décider, je peux apprendre à mon rythme ».
Vive son propre pouvoir = « je peux vivre MA vie avec MES choix ».
En conclusion, je suis prête pour la réLOVution. Et vous ?
Une collègue m’a dit un jour : « si tu veux être tranquille, tu dois apprendre à ton bébé à dormir ». Evidemment, je ne l’ai pas écoutée. Je n’écoute que mon cœur qui m’avait hurlée un grand « NON ! ne fais pas ça ! » Il faut dire qu’avec l’aîné, c’était une galère sans nom. J’avais même tenté l’horrible méthode 5-10-15… Cuisant échec qui a laissé des traces. Pour le cadet, le cododo et l’allaitement au sein ont été adopté à l’unanimité, et bien m’en a pris, au moins j’ai dormi. Il y en a eu des nuits pourries, la majorité associée à des maladies infantiles.
Quelle méthode ?
Quand j’ai entendu parler de ce livre, dans une vidéo de Johanna Awakening il y a quelques jours, j’ai été scotchée d’être passée à côté ! Il a été publié en 2016. Même s’il ne m’inspire pas une confiance immédiate, il attise ma curiosité.
Chaine de développement personnel et spirituel de Johanna
Un miracle ?
Je me méfie souvent des méthodes et encore plus de celles dont on dit qu’elles sont miraculeuses. J’ai donc acheté ce livre d’occasion, pour m’en faire mon propre avis, en testant si possible. Surtout qu’en cherchant différents avis sur la toile, je suis tombée sur celui de l’observatoire des violences éducatives ordinaires : OVEO/Critique du conditionnement explicite des bébés proposé par Anna Wahlgren
A quel prix ?
Ce n’est pas parole d’évangile mais tout de même, ça mérite de se poser des questions. Je cite : » le livre Au dodo les petits propose une méthode approfondissant celle décrite dans For the Love of Children. Il préconise de ne la commencer qu’à partir du 4ème mois. De préférence, le bébé dort dans une pièce séparée. À un moment décidé par le parent qui fait le coucher, ce dernier indique qu’il va partir au moyen d’un petit rituel sur un ton ferme et part. Si le bébé pleure, le parent signale sa présence derrière la porte, éventuellement ouverte, mais sans se faire voir. Si l’enfant est plus grand, la porte est fermée pour qu’il ne puisse pas venir retrouver son parent. Éventuellement, le parent va toucher son enfant, le bercer ou le « flapoter », mais en le laissant dans son lit… »
Quand je lis ça, j’avoue que je sens le doute s’immiscer. Le conditionnement, je l’ai testé sur un chat mais jamais sur un enfant (même l’épouvantable 5-10-15 n’est pas un conditionnement, c’est de la torture).
A suivre :
Mes enfants sont grands. Le cadet qui aura bientôt 7 ans a cessé de se réveiller entre deux cycles, il y a peu. Je tenterai la méthode découverte grâce à Johanna, seulement en cas de « régression », si besoin et parce qu’il est en capacité de raisonner. Il paraît que cette méthode peut s’appliquer jusqu’à 12 ans. Je n’ai appris à aucun de mes deux fils à dormir. Ils ont fait leur propre expérience du sommeil. Ils l’ont apprivoisé. Je les ai simplement, plus ou moins, accompagné. Moi-même j’ai un sommeil particulier. Je me fous de faire mes nuits, je ne dérange personne. Le cadet sait que lorsque j’ai mal dormi, ce n’est jamais de sa faute et que ça peut me transformer en Grinch voire en dragon qui crache du feu… Tout mon entourage en pâtit, moi la première. Mais cette méthode ne pourra rien pour moi.
J’attends donc la livraison dudit livre et je publierai la suite de ce blabla.
En cherchant d’autres méthodes, je pense être tombée sur la plus « vendeuse de rêves » :
J’ai profité d’un long trajet pour le lire, presque d’une traite. Ce n’est pas le genre de livre que je peux lire en plusieurs fois, ; sinon, j’arrête de m’alimenter et de m’occuper du reste… mon monde cesse de tourner quand je lis un livre-pépite. Cœur de doula en est un, en toute subjectivité puisque je parle de mon ressenti.
C’est, en effet, le livre à lire pour découvrir et pourquoi pas s’ouvrir à cette activité qui émerge depuis la fin du 20ème siècle et qui pourtant existe depuis toujours, ne portant souvent pas de nom à proprement parler.
Ce qu’en dit Wikipedia : « La doula ou accompagnante est disponible pour le couple dès la grossesse, pendant l’accouchement et parfois jusqu’à plusieurs mois après la naissance. Elle apporte un soutien émotionnel et pragmatique, offre une écoute, répond aux questions, discute des problèmes rencontrés et aide à trouver, si possible, des solutions. »
J’évite soigneusement de dévoiler le contenu des livres qui nourrissent mon âme. Quand un livre m’attire, je regarde parfois les avis des autres. Souvent je me fie à mon intuition et elle ne se trompe que rarement.
Les futurs parents et les parents ne savent pas tous qu’il leur manque un lien, une transmission, une présence, tout simplement. Une figure disponible et à l’écoute. La doula remplit ce rôle depuis la nuit des temps. Elle était soit la mère, la grand-mère, la sœur, une femme du village…une femme de l’entourage proche ou moins proche de la future mère.
Si vous ressentez ce manque, ce vide, la doula peut vous guider vers ce qui le comblera et qui est déjà en vous.
Je ressens la doula comme le kintsugi japonais, dans le sens où elle crée du lien. Elle permet aux couples de combler ses « fissures » sur la grossesse, l’accouchement, l’allaitement, la parentalité…« La philosophie du Kintsugi peut vous accompagner tout au long de votre processus de guérison, jusqu’à retrouver vous-même votre unité et tout votre éclat. »
Je pense, et cette pensée ne tient qu’à moi, que je suis née doula. Avec un passé d’ancêtres liés à l’esclavage (des deux côtés : esclave et esclavagiste), me rendre disponible pour servir le couple, la femme enceinte, les futurs parents et les tous nouveaux parents, prend tout son sens et équilibre les lignées.
N’étant pas formée spécifiquement à l’accompagnement autour de la grossesse, j’offre néanmoins mes compétences aux couples, dès le désir d’enfant pour répondre à leurs questionnements sur les différentes étapes qui amènent à la parentalité. Je me base sur ma formation d’éducatrice de jeunes enfants, spécialiste de la psychopédagogie, du développement de l’enfant, sur mes diverses expériences personnelles de mère et professionnelles auprès de femmes enceintes.
Le voilà arrivé le précieux. Parfait cadeau personnel et professionnel. Rose, tendre, lumineux…pour contraster avec l’ambiance actuelle.
Il est magnifique. Il vient de la_calypso_illustrations que j’ai « rencontré » sur instagram. Grand merci pour ce livre factuel aux illustrations tellement douces.
Je me rappelle d’une discussion sur un réseau social (je ne sais plus lequel). C’était au sujet de l’allaitement d’un enfant qui n’est plus un bébé. Quelqu’un.e disait que seuls les humains donnaient encore du lait de la mère alors que l’enfant était en capacité de manger autre chose. Il s’agissait aussi du co-allaitement, c’est à dire allaiter plusieurs enfants d’âge différents, en même temps. La même avait affirmé qu’aucun autre animal ne faisait ça.
Alors, curieuse, j’avais cherché et j’avais partagé ma trouvaille : plusieurs animaux sont allaités quand les petits mangent autre chose et quelques espèce co-allaitent.
Je trouve ça tellement étonnant d’affirmer sans se renseigner avant. C’est curieux cette propension à passer pour quelqu’un.e qui l’ouvre sans savoir… Le fameux ultracrépidarianisme se propage bien plus vite qu’un virus.
Quelques exemples d’allaitement non écourtés et de co-allaitement :
L’éléphanteau tête, aussi longtemps que nécessaire, tout en mangeant comme les adultes.
Le premier bébé kangourou peut téter en même temps qu’un bébé kangourou plus jeune qui est encore dans la poche.
L’orang-outan est le primate qui allaite le plus longtemps : jusqu’à huit ans, voire plus dans certains cas. Etc.
A l’époque, je m’étais dit « il manque des livres sur ce sujet et encore plus dans la littérature jeunesse. Les enfants ne voient pas assez la nature dehors. Les livres ouvriraient leur regard sur ce côté naturel « caché ».
Et bien voilà, vœu exaucé ! Merci la Calypso !!
Je n’aime pas dévoiler les contenus. Si la couverture et le sujet vous plaisent, ce serait vous gâcher la découverte. Je ne peux que vous encourager à (vous), l’offrir.
Suite à un échange sur youtube au sujet du port du masque dès l’âge de 6 ans, j’ai expliqué pourquoi mon fils de cet âge a choisi de le porter à l’école.
Il m’a été répondu (entre autres) :
Dangereux ? Où sont les sources ?
Et :
Le bonjour est de trop dans ce commentaire, il illustre l’hypocrisie de la Politesse.
Je n’étais pas prête à obtempérer. Une allocution reste une suite d’annonces. Hélas, tout a été voté durant la fin de la semaine, donc rendu obligatoire dès la reprise. L’État d’urgence permet cela, validé par le conseil constitutionnel…
J’ai suivi de nombreux débats houleux sur le sujet pour tenter de me faire un avis objectif. Avec des informations contradictoires, c’est loin d’être aisé. Je n’ai obtenu aucun renseignement pour me permettre de prendre une décision tranchée : « oui c’est anti-constitutionnel » – « Non, la Constitution ne s’applique pas dans le contexte d’une crise sanitaire »- « Oui, l’obligation du port du masque est illégale »- « non, le décret a été voté, c’est légal »…
N’ayant aucune envie d’entamer une bataille contre les enseignants {l’équipe pédagogique est appréciable et nos relations sont cordiales}, lesquels ont des consignes à respecter « dans l’intérêt de tous », j’ai pris sur moi.
Comme je ne passe pas 7h30 à l’école et ce 4 fois par semaine, j’ai écouté ce que l’intéressé avait à en dire. Du haut de ses 6 ans, il m’a annoncé qu’il n’avait pas envie que les autres l’embêtent s’il ne portait pas de masque.
On en est là. Faire un choix, juste pour être tranquille.
Des témoignages rapportent que des enfants sans masque ont été insultés et jusqu’à être traités de « tueurs ». Oui, les enfants ont peu de filtres et peuvent répéter, sans scrupules ce qu’ils entendent dans leur entourage. Ce n’est pas de la cruauté de leur part, c’est juste un aperçu de l’éducation qu’ils reçoivent.
Le bilan après 10 jours de port du masque ? Et bien, il continue de se lever pour aller à l’école. Il parle de temps en temps de rester à la maison. Nous avions évoqué la possibilité de tester l’instruction en famille, avant qu’éventuellement elle ne disparaisse.
Il sait que sa relation avec les enseignants lui permet d’apprendre de manière plus efficiente. L’expérience du premier confinement nous avait amené à la conclusion que je suis une mère absolument nulle pour enseigner ! Et pour cause, ce n’est pas mon métier… C’est même l’inverse. Il avait appris en jouant avec très peu de supports scolaires. Il était en maternelle, c’était encore possible. Je lui ai expliqué que le CP est une année d’apprentissages plus poussés, notamment celui de la lecture que je me sens incapable d’accompagner. Surtout parce que je ne suis pas disponible.
Soyons honnêtes, si les écoles sont ouvertes c’est aussi pour que des parents, aux métiers dits « essentiels », puissent travailler. Le pourcentage d’élèves décrocheurs est minoritaire en primaire.
Je ne détiens aucune vérité et je ne me pose plus en juge des décisions des autres et encore moins de celles de mes enfants.
Dans quelques jours, mois, années, nous saurons, peut-être, si nos choix étaient suffisamment éclairés. Ce que je partage, ici, n’est même pas le dixième des discussions que nous avons eu en famille autour de ce sujet.
Merci de rester respectueux des choix de chacun, surtout dans un contexte d’État d’urgence particulièrement anxiogène.
…de la République française. Je vous écrirai bien une lettre, mais comme vous ne la lirez sans doute jamais ; parce que chacun’e sait que vous n’en aurez pas le temps ; je préfère blablater sur ma planète.
Je vous présente l’Instruction En Famille, telle que je la connais depuis des années :
Et voici la nouvelle qui m’a littéralement bombardée… Tout s’est brouillé : ouïe, vue, équilibre ! J’ai mis tout le reste de la journée d’hier (02/10/20) à m’en remettre :
Il y a quelque chose qui m’échappe dans cette nouvelle apprise hier. A quel moment avez-vous dialogué avec les familles intéressées ? Pour au moins vérifier la pertinence de vos propos ? Lorsque nous maitrisons notre sujet, nous passons rarement pour des ultracrépidariens. Auprès de ces familles, vous perdez toute crédibilité et aussi auprès de moi (mais ça c’est un détail, puisque je n’ai encore jamais pratiqué l’IEF). Je n’ai réussi à écouter que quelques minutes de votre discours dans la vidéo de Stanaé DP. J’avais trop la nausée. J’ai simplement lu de nombreux témoignages à chaud, tiède et moins chaud de dizaines de familles pratiquants ou ayant pratiqués l’Instruction En Famille, sur le réseau social Instagram : @elodiecrepel des éditions @editionsailesetgraines, @Marion_Eberschwiler, Marie Cao de @Littlebunbao, Héloïse Weiner d’@Helomaterne, @la_calypso_illustrations ;Fabien Blot de Famille épanouie et sur youtube Anne-Estelle et Stéphane avec leur fille Djanaé avec leur site Plaisir d’Apprendre. La réaction de @solineseveiller a été remarquable puisqu’elle est professeure de l’Education Nationale ; elle a même reçu des avertissements pour s’être exprimée… @jout : d’ailleurs, est-ce qu’on en parle des enseignants ? Quelle idée lumineuse de leur ajouter la charge de 25 000 élèves, pour la plupart, atypiques et qui n’entrent pas dans le moule de l’éducation nationale ! ça vous est égal, ce n’est pas vous qui allez devoir réfléchir à ces scolarisations forcées, n’est-ce pas ? Je glisse ça là : les élèves porteurs de handicap n’ont pas tous obtenus d’AVS…. Que se passera t-il pour les autistes (dits de haut niveau) non-scolarisés, qui ne sont pas considérés comme handicapés ?
Mais au final, vous n’avez pas parlé de ces familles que je connais depuis des années pour certaines. Elles ne sont pas du tout concernées. Sauf qu’elles vont subir de plein fouet vos décisions. Pourquoi ? Parce que vous avez mis tous les œufs dans le même panier et nous voilà avec un immonde gloubi-boulga.
Le sujet de votre intervention médiatique était le futur projet de loi de lutte contre les séparatismes. Définition :
Sens 1 Politique Volonté d’une séparation politique entre une région ou une population et l’État auquel elle appartient. Exemple : Le séparatisme basque. Synonyme :indépendantisme
Sur les 50.000 enfants instruits à domicile, « un peu plus de 25.000 »sont des enfants malades, a indiqué Jean-Michel Blanquer, ce vendredi, sur BFM. Donc, vous ciblez les 25000 restants… Et combien de séparatistes dans ce lot ? Aucune information. Si ça se trouve, les familles que je suis sur IG et YT, sont des séparatistes corses, bretons, lutéciens, alsaciens… qui fomentent des complots contre l’État, pour le renverser !! Avec pour armes des pédagogies alternatives, des activités sportives, des sorties aux musées, du matériel Montessori et des jeux de plein air, tels ceux proposés dans les camps d’enfants soldats ?? Misère, on dirait une mauvaise dystopie
En résumé, vous souhaitez rendre un droit, un choix, illégal. C’est du jamais vu ça, non ? Je m’y connais peu en histoire de France. Le seul endroit où j’ai lu que l’école était devenue obligatoire, c’était dans Harry Potter. C’est Voldemort qui rend la présence des élèves obligatoire à Poudlard pour qu’ils entendent tous le même enseignement anti-moldus et pro-sang pur.
Harry Potter
Aaaah mince, cette idée de pureté… C’est aussi arrivé en Allemagne, et en Italie et en… France…
Pour cela, vous allez faire fi de la Constitution, de la déclaration universelle des droits de l’homme et de celle des droits des enfants. Sans problème, ni obstacle ? Vous pensez vraiment que nous allons vous laissez faire, sans rien dire, ni agir ? L’éthique et la morale sont-elles en voie d’extinction ?
Nous allons incarner le changement que vous ne voulez pas voir et défendre ce droit de donner l’instruction la plus adaptée à nos enfants.
Et à moins d’engager des millions d’euros dans l’Éducation Nationale pour la mettre à jours avec de vrais moyens éducatifs, ce n’est pas toujours en son sein que nos enfants s’épanouissent.
Les inspecteurs et inspectrices peuvent pourtant sûrement faire remonter que l’IEF fonctionne très bien et amène des apaisements dans des familles. Les associations aussi. Allez-vous les écouter avant de proposer cette loi ? Serez-vous capable de prendre en compte l’avis des gens de votre peuple, celui que vous avez choisi de représenter ? Sans les français, qu’êtes-vous ?
Je me souviens encore de mes cours d’éducation civique :
» Selon l’article 5 de la Constitution, le président de la République incarne l’autorité de l’État. Il veille, par son arbitrage, au respect de la Constitution. Il assure le fonctionnement normal des pouvoirs publics et la continuité de l’État. Vis-à-vis de l’extérieur, il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités conclus par la France. «
Cela nous concerne toutes et tous. Il s’agit d’une liberté que nous devons conserver pour les générations futures.
Récemment je commentais une publication de @martinsdaniela.
En fait c’est pareil de découvrir la frustration et de grandir…
L’algorithme d’Instagram a décidé que ça m’intéresserait. Une fois n’est pas coutume, une partie des commentaires m’a un peu hérissé le poil. Mais bon, chacun.e nourrit ses croyances. Nous avançons chacun à notre rythme dans la compréhension de la vie. Cela dit, en 2020, nous en savons assez sur le développement de l’enfant pour arrêter de victimiser les parents et de rendre coupable le Petit d’homme de traverser une étape de sa vie. Comme toujours, c’est l’enfant qui trinque. Ça me désole. L’intention de Daniela Martins est de partager, notamment pour permettre à d’autres mères de se rassurer. Et puis elle fait bien ce qu’elle veut sur son compte insta. Ce qui me consterne, c’est le florilège de stéréotypes qui s’en suit. Comme-ci c’était incontournable et surtout c’est devenu l’Excuse pour tout : « On est partis en vacances. Il est odieux. oh c’est le terrible two, ça va passer ». Ok, pourquoi pas, mais à côté de ça, c’est important de chercher à comprendre ce qui engendre ces réactions afin de poser des mots dessus. A deux ans, changer d’environnement, ça peut être compliqué et dur à vivre. Ça demande une belle dose de capacité à s’adapter. A deux ans, c’est loin d’être inné. Je trouve que c’est dangereux de mettre tout ce que l’enfant traverse sur le compte d’une pseudo-crise inévitable.
Ce qui me paraît primordial à saisir, c’est que l’enfant a aussi des états d’âme, comme nous adulte. C’est un individu à part entière. Il est juste moins câblé neurologiquement pour éviter ou minimiser ou raccourcir une crise. Il la traverse totalement. Les adultes pourraient en prendre de la graine parfois, au lieu de faire semblant. Je ne perds plus mon temps à proposer des pistes en commentaires. C’est rarement pris au sérieux.
Je me permets de le faire ici sous forme d’hypothèses, en légende des captures d’écran. Tant mieux, si ça peut servir à des parents qui souhaitent mieux comprendre leur enfant.
Elle est peut-être hypersensible. Expérimenter la vie, c’est différent de « faire des bêtises ». Selon le contexte, elle réagit peut-être à un autre événement de la journée. Moi aussi quand je me rappelle un truc, ça peut me rendre grognonne. Un genre de goutte qui fait déborder le vase.
Peut-être que l’arrivée d’une petite sœur l’inquiète. Aucun enfant ne « mène la vie dure » à ses parents. C’est plutôt l’inverse. (Cf les visuels en fin d’article).
A 6 mois, il s’agit encore souvent de besoins primaires ou de recherche d’affection, de sécurisation. Quand un enfant « braille à tout va », il est nécessaire de vraiment chercher ce qui provoque ces pleurs. Ce n’est jamais pour rien. Des crises volontaires ? Le cerveau des enfants en est incapable. Si en plus, « elle ne dort pas », alors raison de plus pour comprendre afin de répondre ses besoins.
Écouter en pleine crise, c’est impossible. Selon le tempérament de l’enfant, attendre que la crise se calme et ensuite échanger s’il parle ou poser des mots peut aider à s’apaiser. « Je comprends ton « idée » (par exemple mettre les doigts dans la prise). « C’est attirant mais c’est dangereux. Je suis là pour t’avertir et te protéger » et ça se répète à l’infini jusqu’à ce que l’enfant change d’idée.
C’est souvent au cours de sa deuxième année, donc après que l’enfant ait « soufflé » sa première bougie, que peuvent affluer les émotions des découvertes qui le bouleversent : S’attacher + se déplacer + parler + découvrir/mâcher des aliments variés + se détacher, mais pas trop… Garder à l’esprit que l’enfant ne sait rien du monde dans lequel il débarque, peut grandement aider à être en empathie avec lui. Pour lui, rien n’est évident.
Quand j’arrive dans un pays nouveau, je me sens comme un jeune enfant, complètement excitée par la nouveauté mais aussi désorientée devant les mœurs différentes, une autre langue, les odeurs, les bruits, les us et coutumes, la gastronomie, le décalage horaire etc. Je mets plus ou moins de temps à m’adapter.
Est-ce utile de rappeler que le petit d’homme accomplit presque un miracle en deux ans ? Il passe du statut de nourrisson totalement dépendant, à celui de petit enfant ; de la position couchée à assise puis debout. De 0 dents à 12-20 ! Il peut prendre 12 kilos en moyenne et 85 cm !! Et après toutes ces acquisitions, il n’est pas pour autant un mini-adulte. Son cerveau a encore besoin de temps. Un adulte qui vivrait ces étapes, en si peu de temps, serait exténué, irritable et peut-être même alité. Si c’est fatiguant pour les adultes, mettez-vous quelques instants à sa place.
Quelques autres visuels pour illustrer mes propos. Si vous avez des questions, je peux proposer d’autres pistes de réflexion.
Un blabla rapide pour Joëlle. Je te mets les liens à la fin.
Comme je te disais dans notre conversation, je pense que la LSF est un outil efficace pour dénouer des tensions, des frustrations, notamment quand plusieurs hypothèses ont été avancées, sans résultat. ça évite une escalade d’émotions inutile. Ne pas réussir à se faire comprendre est anxiogène pour la majorité des enfants.
Comme je n’ai jamais pratiqué (et pourtant, c’est tout en haut de ma liste des choses à expérimenter), je ne me sens pas légitime pour en parler mais je vois de nombreux avantages à cette pratique au quotidien, en lien direct avec la bientraitance. Trop d’adultes ont tendance à se dire, « ça doit être ça le souci » et passe à côté de ce qu’il se joue vraiment pour l’enfant.
Dans le cadre du handicap, c’est encore plus utile, je pense.
Peut-être, as-tu déjà lu quelques articles à ce sujet. Je te mets la liste ici, ça te facilitera les recherches pour en parler en équipe. Les articles datent un peu, ils me semblent toujours d’actualité.
En toute subjectivité, c’est LITTLEBUNBAO, la référence en la matière. Il existe des formations complètes en ligne et aussi en présentiel sur le lieu de travail pour une équipe. Renseignement ici (en espérant que les sites soient à jour) : comment se former et signe avec moi.
Si vous avez des témoignages ou des informations plus actuelles, pensez à partager en commentaire ! Merci.
Si vous avez des questions, sur tous les sujets, concernant la petite enfance, je suis (encore) disponible souvent (par écrit).
Meilleur ennemi. Merci Instagram pour cet énième « débat » : cette fois sur les crèmes solaires… C’est de saison !!
Le soleil est VITAL. Il peut aussi être dangereux. C’est comme presque tout sur cette planète : à utiliser, sans excès.
Le bienfait basique
Pour chacune des naissances de mes enfants, un né en hiver et l’autre au tout début du printemps , le personnel de la maternité a préconisé de rester le plus possible proche de la fenêtre avec bébé. Pour écarter le risque d’ictère (jaunisse). En effet, « exposé à la lumière naturelle, notre organisme développe son système immunitaire naturel »
Mon enfance au soleil
Pour la petite histoire, je suis née rousse aux yeux bleus, de deux lignées réunionnaises. Métissées et insulaires.
Je devais être âgée de 2 ans
J’ai d’affreux souvenirs de coups de soleil (en Métropole et à la Réunion) extrêmement douloureux. D’insolations qui me rendaient malades. De réactions cutanées, après les baignades. Tout ça, sans vraiment savoir si ma peau réagissait au soleil, au sable, au sel, aux crèmes ou au mélange des quatre. Des souvenirs cuisants associés aux soins réconfortants de mon père. Il badigeonnait ma peau avec un mélange dont je ne me souviens que de l’odeur forte du vinaigre. Le soulagement était instantané. Je ne m’exposais plus durant plusieurs jours après, pour cicatriser. Quand j’utilise le terme « exposer », je ne restais jamais sur ma serviette à attendre de cuire, non. Je jouais au bord de l’eau ou dedans ou dans les rochers. Mon capital soleil était déjà bien entamé à 10 ans. Mon père n’aimait pas quand ma mère et moi mettions de la crème. Il disait que les générations précédentes de réunionnais n’avaient jamais eu aucun problème de peau. Ils savaient se protéger sans produits chimiques. Pour lui, l’alimentation et le respect des heures étaient essentiels. La voix de la sagesse. Force est de constater que la recrudescence des problèmes de peau coïncide avec la surexposition et l’usage des cosmétiques.
J’ai rapidement détesté la plage et la mer. A ma grande joie, presque toutes les vacances de mon enfance se sont ensuite déroulées à la montage, avec tout l’attirail pour se protéger durant les randonnées et autres loisirs : manches longues (lin et coton), casquette, lunettes (je suis myope et astigmate) etc. Quand j’allais à la Réunion, j’étais la seule habillée sur la plage. C’est d’ailleurs toujours le cas, si j’ai trop chaud. Je reste habillée ou je fuis en balade, à l’ombre.
Les produits solaires
Pour en venir au sujet brûlant des crèmes solaires… On m’en a tartiné. J’en ai mis pendant des années. Aussi à mon fils aîné. Jusqu’à ce que je ne constate RIEN de différent avec et sans (sauf le sable encore plus collant avec). Et puis, un jour, il a fallut en appliquer toutes les deux heures et là j’ai dit STOP. J’ai regardé les compositions, je n’ai rien compris, donc je me suis méfiée. Des personnes de mon entourage ont développé des mélanomes et autres vilains problèmes de peau, tout en se tartinant eux aussi de produits « anti-solaire ». Cadet en a mis très peu. J’expliquais à la nounou et au personnel de l’école qu’il devait rester habillé et à l’ombre. Personne n’a jamais remis en question mes demandes. Au contraire, beaucoup m’ont posé des questions et se sont renseignés.
S’informer pour la santé et la planète :
Internet a rendu l’accès à l’information simple et rapide. Bien sûr, on trouve de tout mais si on sait chercher, il y a fort à parier que notre choix sera vite vu ! J’ai donc décidé de cesser d’utiliser des crèmes solaires et même des crèmes tout court. L’industrie des cosmétiques aime autant l’argent que le monde pharmaceutique. Quant à notre santé, parfois je me demande si c’est vraiment leur objectif… Un produit solaire est onéreux. Il ne dure qu’un été. Qui ne sait pas qu’un produit cosmétique ouvert et exposé à la chaleur perd rapidement ses (soi-disant) propriétés ?
La préoccupation (qui devrait être planétaire) concernant la gestion de nos déchets a été une nouvelle prise de conscience… Que fait-on de tous ces tubes, spray et compagnie ? Presque RIEN. La France recycle à peine. Je ne donne aucun chiffre ici. Chacun peut chercher, ça évolue tout le temps et pas dans le bon sens !! Lors d’un séjour sur l’île Maurice, j’ai vu une portion de la côte envahie d’emballages en plastique (en 2012). C’était choquant à côté de la beauté des lieux.
En conclusion
Qu’est-ce que je fais pour protéger mes enfants et ma peau ? Nous nous habillons, déjà parce que plus notre peau est nue plus elle a chaud. Nous nous baignons rapidement, s’il fait très chaud (pas la peine d’infuser). Nous cherchons l’ombre. Aucune sortie (le plus possible) entre 11h et 16h. Pour rappel, il s’agit de mon avis, il n’est imposé à personne. Seulement, quand sur les réseaux sociaux des personnes se permettent de me faire la leçon parce que je ne mets pas de crème, ça me gonfle.
OUI l’usage du plastique devient problématique, OUI ça devient plus important que notre petite santé à chacun puisqu’il s’agit de la santé de TOUS. Si bronzer est plus important pour vous et bien c’est un comportement que je qualifie d’irresponsable pour vous et vos enfants ou vos neveux/nièces ou vos cousins…
Les prochaines générations ne nous excuseront pas.
Petite anecdote d’un voyage en Corse, en plein été. Des copines, adeptes du bronzage, se demandaient où étaient les gens entre 11h 16h. Elles étaient deux sur la plage. Les Corses et les touristes soucieux de leur capital soleil étaient à l’abri et souvent à table, tout simplement. Si les espagnols vivent le soir, c’est peut-être qu’il fait trop chaud la journée ! Si les touaregs marchent le matin et le soir, y’a sûrement une raison.
Quelques liens pour ceux qui veulent aller plus loin :
Je ne sais pas pour vous, mais chez nous, à part sortir plus d’une heure sans attestation, rien n’a changé ! Nous retournons enfin à la mer et en forêt sans regarder le cadran solaire.
Aucune envie de faire plus. Nous avions déjà privilégié les courses au drive avant le confinement. Cadet a grandi, il aurait besoin de vêtements, mais franchement ça attendra. Il ne retournera pas à l’école avant la rentrée prochaine en septembre. Le maire et les directions ont décidé de laisser les maternelles fermées. Quand je parcours le protocole sanitaire, je comprends leur décision. Tous les locaux ne permettent pas ces aménagements. Évidemment ma situation de recherche d’emploi ne nous met pas en difficulté. C’est un contexte favorable pour notre famille.
Nous croisons tous les doigts pour que la seconde vague (s’il y en a une) soit moindre, voire riquiqui et nous évite un reconfinement…. Suspense.
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Le projet de partir au frais durant l’été, nous motive pour respecter les gestes barrières et éviter tous les lieux à risques ! Passer juillet et août confinés à la maison sans un souffle de vent ou de fraîcheur, ça sera trop rude. La semaine de congés à la montagne est vitale !! Pour peu qu’une canicule s’invite durant l’été et ça sera l’enfer sur Terre…
Le bilan de ce confinement est plutôt positif, même si nous avons peu profité de la continuité pédagogique. Sans imprimante et sans ordinateur disponible, c’était compliqué. Cadet a appris en jouant à des jeux de toutes sortes, de société ou sur écrans.
Ce mode de vie s’approche du nôtre habituel. La cohabitation a été fluide. La vie sociale nous a peu manqué mais nous étions contents de revoir des amis. Pour la famille, il faudra de la patience, elle est à bien plus de 100km.
@jout, après l’énième allocution de monsieur le Président de la République :
Cadet est retourné à l’école le 8/06 deux jours par semaine. La continuité pédagogique était un fiasco désastreux (c’est pour bien appuyer le total échec). Pour ma recherche d’emploi, j’ai eu besoin de temps. Il m’a dit « maman c’est trop bizarre, je reste à ma table dans la classe avec quelques jeux et du travail à faire. Dans la cour, il faut rester dans un cercle et on se lave tout le temps les mains ». Je lui ai demandé si c’était difficile à vivre et il m’a répondu «non, on est 5 ! » Depuis le 22/06, il n’y a plus de distance physique. Il y a école 4 jours par semaine et d’autres élèves sont revenus. Je souffle un peu.
Nous sommes retournés dans les magasins car il a pris une pointure de chaussures et une taille de vêtements ! On verra dans 15 jours si c’était risqué.
Et chez vous, c’était comment ?
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Guider c'est montrer les pistes. "Chacun sa route, chacun son chemin". La solution est en chacun de nous.