Archives de catégorie : santé

Merci Dr Michel ODENT

Bibliographie

J’ai eu le privilège de passer 3 jours à l’écouter en visio conférence « PARAMADOULA » avec Liliana Lammers. C’était passionnant. J’ai appris énormément et je remercie d’avoir eu cette opportunité.

« Il a été un pionnier, dont la portée des travaux est, paradoxalement, plus reconnue à l’étranger que dans son propre pays. »

« Dans le contexte d’hyper médicalisation de la naissance, sa vision pour le moins subversive était accueillie par autant de critiques que d’engouements.
Il a milité jusqu’au bout de sa vie, s’adressant encore en visioconférence il y a quelques semaines à des étudiant.e.s sages-femmes, pour partager son enseignement. »

« Depuis plus de vingt ans, Michel Odent était installé à Londres où il s’était fait « sage-femme », assistant à des naissances à domicile, afin d’en savoir plus sur l’influence de l’environnement dans la période qui entoure l’accouchement. Il a été également un avocat inlassable, à travers ses multiples conférences et ateliers, de la cause de la naissance. »

« Michel Odent vient de mourir. Un grand homme nous a quittées. Nous n’oublierons jamais tout ce qu’il a fait pour la cause de la naissance respectée et de l’allaitement. Que son travail perdure encore longtemps !

Ses obsèques auront lieu à Londres dans les jours à venir, et une célébration de sa vie sera annoncée prochainement.

La famille a demandé qu’en lieu et place de fleurs les personnes souhaitant honorer sa mémoire fassent un don à La Leche League. »



« C’est la mode ! »

Texte trouvé sur les RS.
« L’autisme, c’est la nouvelle mode, maintenant ils le sont tous. »

Ah oui ?
Ça doit être les vaccins.
Ou la télé.
Ou l’éducation bienveillante.
Ou… peu importe ce que BFM t’a vendu aujourd’hui pour mieux nous diviser.

Non. Tout ça, c’est faux.
Ce qui est vraiment fou, c’est cette idée que l’autisme serait « apparu comme ça », soudainement.
Alors qu’en réalité, tu as grandi entouré de personnes autistes non diagnostiquées.

Ton cousin n’était pas « paresseux ».
Il avait juste besoin d’une routine pour survivre au chaos.

Ton oncle n’était pas « associable ».
Il luttait avec des codes sociaux qui n’avaient aucun sens pour lui.

Ton grand-père, fidèle à son rituel du petit-déj et à sa chaise attitrée ?
Ce n’était pas une lubie. C’était un ancrage sensoriel.

Ce camarade brillant qui ne parlait jamais…

Ce frère ou cette sœur qui fondaient en larmes à cause d’une étiquette qui gratte ou d’un bruit trop fort…

Cet enfant qui connaissait tous les noms latins des dinosaures à 5 ans…

Cet adulte qui porte les mêmes vêtements chaque jour parce qu’il s’y sent bien…

Tu ne les as pas ratés.
Tu les as mal compris.
On les a mal nommés.

Parce que longtemps, on a confondu les signes de l’autisme avec des défauts de caractère.
Et c’est ainsi qu’on s’est retrouvés avec une génération entière de personnes invisibles qui pensent être anormaux et problématiques.

L’autisme n’est pas nouveau.
Mais le diagnostic, oui.
La conscience, oui.
L’acceptation… elle commence à peine.

Alors oui, tu peux continuer à accuser les écrans, la société ou l’alimentation, si ça te rassure.
Pendant ce temps, des milliers de personnes continuent d’être rejetées, jugées, exclues, parce qu’elles ne rentrent pas dans la case.

Ce n’est pas une épidémie d’autisme.
C’est une montée en lumière.
Une vague de gens qu’on commence enfin à voir pour ce qu’ils sont.

Et si on se demande pourquoi il est encore si difficile de poser un diagnostic, on peut aussi se poser cette question dérangeante :
à qui profite l’invisibilisation ?

Quand on comprendra que nous sommes bien plus nombreux qu’on ne le croit…
Quand on réalisera que ce n’est pas nous le problème,
mais un système qui refuse d’évoluer…

Alors, il faudra tout revoir.
L’école. Le travail. La norme.
Il faudra reconnaître que le modèle actuel est obsolète.

Et peut-être qu’un jour, ce seront ceux qui se croient aujourd’hui « normaux » qui se sentiront minoritaires.

Et ce jour-là…
Il ne s’agira plus de réparer des individus.
Mais bien de réparer une société qui nous a fait croire, trop longtemps, que notre lumière était une anomalie.

Kerneur Elodie

Via Nathalie Gontrand

Se renseigner :

un pour cent media

Joana en pyjama

Lettre à mes collègues

Merci. Merci d’avoir ce courage de continuer à venir travailler quand c’est difficile. Ou ce choix, comme vous voulez.

Merci d’être là, d’exister.

Ça n’a échappé à personne, je suis à bout de souffle. Pour tout un tas de raisons. Cette fois-ci c’est la bonne (je précise, car j’ai déjà décidé de quitter les EAJE par le passé), je passe le relai. Je ne serai pas des vôtres à la prochaine rentrée…Et peut-être bien que ce sera un départ du secteur entier (le Social), si je ne trouve pas chaussure à mon pied.

Je sais que je vieillis mal. La pseudo-maturité de l’âge ne se présente pas en la faveur du poste que j’occupe actuellement. Contrairement à des gens, je ne me bonifie pas avec l’âge. En tous cas, pas professionnellement et encore moins en équipe. S’il fallait le préciser, c’est mon problème professionnel. Inutile de culpabiliser dans vos fonctions. Nous faisons toutes ce que nous pouvons. L’essentiel est de se rendre compte quand on ne peut plus. Pour se préserver et par la même occasion rendre service aux autres.

Les hauts comme les bas avec celles qui ont partagé un bout de chemin, sont devenus des expériences enrichissantes. J’aurai plaisir à me souvenir de chacune, jusqu’à ce que ma mémoire, très sélective, s’en charge ou s’en décharge.

Pour les mois qui restent, j’ai souvent la sensation de tirer sur la corde, alors je suis désolée d’avance. Je ne m’excuse pas, rien à voir. Je ne suis pas excusable à l’avance, entendons nous bien. Par contre c’est explicable. 

Même après avoir cherché et demandé un traitement pour survivre à des déséquilibres hormonaux, je n’ai rien obtenu par le secteur médical. Je subis sans aucune maitrise. Je fais VRAIMENT tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça ne rejaillisse pas trop sur ma présence au travail. Je bricole avec des tisanes, parfois des compléments alimentaires. Je vous passe le reste de ma santé mentale et physique, puisque mes hormones sont soit aux commandes, soit aux abonnées absentes, à tour de rôle.

Et si vous vous posez la question, non je ne peux pas partir avant. Parce que j’ai encore un chouilla de respect pour mon engagement professionnel qui veut terminer l’année scolaire correctement. Et puis, je dois aussi payer des factures. Après deux mois d’arrêt, avec cette convention collective de pauvre, j’ai choisi de partir avec de l’argent. Je ne travaille pas pour la gloire et je cotise comme tous les salariés. C’est peut-être l’erreur de ma vie professionnelle d’ailleurs. Nous avons de la valeur tout de même.

Si tu avais tout le temps et l’argent du MONDE…

QU’EST-CE QUE TU FERAIS ?

Déjà je trouve ça bien égoïste. La place de Bernard Arnault ne me donne pas du tout envie. Et puis, j’ai compris que ce n’était pas au détriment des autres.

Question souvent posée par mon chéri. Ma réponse était timide, voire muette à la première édition. Au fil du temps, j’ai eu quelques éléments de réponse. Ça s’étoffe petit à petit. La révélation est identique depuis quelques temps. Toute simple même… Mais qu’est-ce que le chemin est long et lent ! Au rythme de mon évolution…

Aujourd’hui en ouvrant la newsletter de Johanna Awakening, je l’ai reçu presque comme un retour de boomerang ! « Allez Mickaëlla, où en es-tu en 2025 ? Toi qui te dis indépendante mais dépend à 99% de ton pacsage, dès que tu sombres dans tes descentes émotionnelles, pseudo-inexplicables et récurrentes ? » ( Oui ma petite voix est régulièrement très excédée par moi-même. C’est sûrement une partie de la problématique).

En ce lundi 10/02/25, deux jours avant mes 49 ans, je revis une énième fois cet embranchement devant plusieurs directions, sans savoir où aller. Je n’en ai vraiment aucune idée.
Pourtant depuis tant d’années, il pourrait se profiler un semblant d’éclaircie ? Oui j’exagère. En plus, je ne suis pas seule…Et en même temps, avec un sentiment de recommencer à zéro. C’est déconcertant et de fait décourageant. Encore ce jour de la marmotte en boucle. Le héros du film avait bien plus d’énergie que moi. Je suis usée parce que je ne sais pas essayer. Je fais ce que je peux et ça ne fonctionne pas.

Qu’est-ce que je n’ai pas encore compris ? La suite au prochain épisode des montagnes russes de Mickaëlla.

Un jour sans fin

Voilà rien de bien palpitant. Et vous, que feriez-vous ? Le savez-vous ? Êtes-vous en chemin pour concrétiser cela ?

« Donnez-moi du temps… »


Dawn is coming Open your eyes


Je ne sais pas quand, mais je sais qu’un jour, je redeviendrai moi-même.
Je ne sais ni comment ni par quel chemin j’y parviendrai.
Je ne sais pas encore quelle version de moi émergera, ni comment je regarderai le monde, ni même de quoi seront faites mes journées.
Mais ce dont je suis certaine, c’est que je retrouverai mon essence.
Pas la même qu’avant, non mais ce sera bien moi.
Donnez-moi du temps.
J’en ai besoin.
Il me faut d’abord me relever, reprendre mon souffle, puis, doucement, pas à pas, recommencer à avancer.
Il me faut me retrouver, rassembler les morceaux éparpillés, assembler les fragments et accepter l’absence de cette pièce manquante.
J’ai besoin de paix. De calme.
Moins de peurs, moins de chaos, moins de pensées qui tourbillonnent dans ma tête.
J’ai besoin de guérir.
De faire taire le bruit du monde, de décrocher, de déposer ce sac à dos trop lourd, car parfois, il pèse bien plus que je ne peux le porter.
Je sais aussi qu’il me faudra pleurer un peu moins, laisser entrer un peu plus de lumière, apprendre à sourire à nouveau,
et, peut-être, ressentir à nouveau la douceur de la vie.
J’ai besoin d’être à nouveau moi…
Et je le serai.
Oui, je le sais.
Un jour, je me retrouverai.
Mais d’ici là,
Donnez-moi du temps ».

Texte attribué à Fridha kahlo.

Source non trouvée

« Ma chère tétine » de Héloïse Junier

J’en ai entendu beaucoup de positif sur face de bouc. Il est sorti récemment et j’ai attendu un peu pour le trouver d’occasion, avec un prix un chouilla plus bas.

C’est la première fois que je suis déçue par un album jeunesse. Je n’ai pas du tout accroché. Je le trouve étrange même (l’hôpital qui se fout de la charité, c’est moi aussi parfois). Peut-être avais-je trop d’attentes. Notamment pour accompagner les plus grands du multiaccueil dans lequel j’exerce. Je l’ai emmené sur mon lieu de travail. Une collègue l’a feuilleté rapidement et m’a dit qu’il y avait trop de mots. Ma toute nouvelle collègue EJE a pris le temps de le lire et son ressenti est similaire au mien. Nous n’avons ni le même âge, ni la même expérience et nous ne nous sommes pas concertées avant la lecture.

Je l’ai ramené chez moi. Je trouverai une famille à qui l’offrir. Je le trouve inapproprié, car trop complexe, en établissement d’accueil du jeune enfant. C’est le concret qui y prédomine. Or cet album évoque un monde imaginaire particulier, féerique et en même temps psychologique. Normal, c’est écrit par une psychologue. Et elle le présente comme un conte de surcroît.

Les copains du personnage principal

Les illustrations sont très jolies et collent au texte.

Mon avis n’engage que moi. Comme tout ce qui est écrit sur ce site. Le plus judicieux pour se faire son propre avis c’est de le lire.

Si d’autres l’ont lu, votre avis m’intéresse.

Travailler à temps plein ?

Mes idées sur le sujet sont loin, très loin, d’être populaires.

Je trouve que travailler à temps plein avec les quotas actuels adulte/enfants, c’est une hérésie.

Les faits

Aujourd’hui c’est 1 adulte pour 8 enfants qui marchent et 1 adulte pour 5 enfants qui ne marchent pas.


J’ai aussi besoin de 8 paires d’oreilles et 8 paires d’yeux.


Les pros de la petite enfance ont autant de bras que les octopodidés, c’est bien connu. Malheureusement elles/ils n’ont pas autant de cerveaux. Pour les curieux : le poulpe est-il un génie avec ses 9 cerveaux ?

Quand la polyvalence a bon dos.
Pour précision, je ne suis pas contre. Sauf que ça ne peut pas se faire au détriment des enfants. Quand je dis ça, je dis être vraiment avec les enfants et pas debout à chaque instant en train de faire un truc qui peut attendre (comme la décoration ou raconter son week-end, par exemple)


Comme il y a des pros qui y arrivent « très bien » avec leurs cinq et huit bras (on se demande ce que cela signifie exactement), pourquoi le remettre en question ?! Et puis comme il y en a qui le font, pourquoi les autres n’y parviennent pas ?! Bah ptêt parce que tous les enfants sont différents ? Les lieux, les familles, les circonstances, les aléas de la vie font qu’il est impossible de travailler partout avec du « rendement ». C’est pas comme-ci les pros de la petite enfance étaient descendu.e.s dans la rue récemment.

Épuisement = absentéisme = épuisement = absentéisme… Qui de l’œuf ou de la poule ?

Soit les « dirigeants/décideurs » baissent le ratio, soit ils acceptent les contrats à temps partiel. Sauf que la réalité de la vie permet à très peu d’individus d’accepter de travailler moins pour inévitablement gagner moins. C’est un cercle vicieux.

Les conséquences

C’est simple, depuis que j’ai repris le travail, à temps plein, auprès des enfants, sur le terrain dans une crèche, je suis en arrêt de travail tous les mois. C’est un constat. Qui fait bien jaser.

-« Ouais Mickaëlla, elle est tout le temps malade, gna gna gna ».

Oui. Et alors ? As-tu une solution à me proposer ou critiques-tu juste pour déverser ton venin ?

Il y a des raisons à mes arrêts de travail. Je les pose là pour éventuellement nourrir les cancans des piapiailleuses (celles qui ne peuvent s’empêcher de parler sur les autres et qui savent mieux que la concernée elle-même. C’est un genre de super-pouvoir pourri).

  1. Mon immunité se refait une santé, après plus de 5 années sans travailler sur le terrain, avec les enfants.
  2. Les douces violences que je fais et que j’observe sont somatisées.
  3. Travailler à temps plein est devenu au-dessus de mes capacités physiques. Parce que :
  4. Je ne supporte plus la mauvaise foi de certaines collègues. C’est épuisant de former sans être formateurice et sans écoute professionnelle desdites collègues « sans formation ».
  5. La réalité c’est que je ne devrai plus être sur le terrain mais que c’est une passion. La passion c’est jamais une bonne raison.

Voilà de quoi débattre, au lieu de se focaliser sur sa pratique professionnelle personnelle.

Si chacune (je reste au féminin exprès. Rares sont les hommes dans le milieu) se concentrait sur sa conscience professionnelle, je pense qu’un autre niveau serait atteint. Mais on n’en est pas encore là. La nature humaine préfère juger au lieu de simplement accepter les autres tels qu’ils sont et telle que la vie se déroule.

En attendant, c’est sans moi que ça se passe. Parce que le médecin l’a décidé. Aucun arrêt de travail n’est posé sans raison. C’est fini le temps des abus. Si contrôle il y a, ils seront servis.

Quelque chose me dit que travailler moins et gagner moins nous ferait consommer moins et vivre mieux. Mais ça c’est mon point de vue. Si le vôtre fait avancer le schmilblick, ça m’intéresse ! Partagez-le ! Je vous répondrai avec plaisir.

Suis-je une HÉROÏNE ?

Tout récemment, j’ai trouvé un hommage aux non-vaccinés Covid ( je précise parce que les termes non-vax ou encore anti-vax sont inappropriés). J’ai longtemps été une flippée des maladies 🦠 dites «incurables ». Jusqu’à ce que je comprenne que rien ne nous en protège réellement (j’en ai un exemple dans ma famille : le diabète). Tout ça pour dire que je suis vaccinée, contre tout un tas de maladies, à priori « sans traitement ».

Quand j’ai lu ce texte, j’ai été émue. Il a eu son petit effet sur mon égo, c’est indéniable. Surtout après ce déferlement de vagues scélérates remplies de haine et de sentences…C’est comme un choc thermique, on passe du glacial au chaud-bouillant, en trop peu de temps.
Y’a encore des gens pour juger le choix des autres, même après la démonstration assez évidente que finalement PEU IMPORTE : vacciné ou pas contre le Covid, bah tu le contractes. Et puis, bah t’es pas forcément mouru.

Le fameux texte dont j’ignore si l’auteur l’est vraiment. Après tout, osef, c’est le contenu qui compte.

Je l’ai trouvé sur un site de gendarmes.

C’est touchant de reconnaître que cette catégorie a été résistante. Les injectés, quant à eux, ont été courageux. Quand je suis recrutée pour des études médicamenteuses, il m’est proposée un questionnaire de santé très précis et assez long à remplir ainsi qu’une somme intéressante d’indemnité. Dans le cas des injections « anti-covid », c’était sans RIEN. Une confiance totale. Un vrai don de soi pour la science. A quel prix ? On ne sait pas encore. Dans quelques années ou siècles, nous saurons si ça valait le courage.

Je n’ai jamais critiqué mon entourage pour le choix effectué dans ce contexte de peur et d’angoisse de tuer son prochain (oui c’est une des nombreuses accusations entendues). Je ne me suis pas inquiétée outre mesure quand le choix de mes amis et membres de ma famille était de tester la première, puis la deuxième, puis la troisième, puis la quatrième injection.

Quelques-uns se sont permis de me jeter leur inquiétude à la figure. Je m’en suis littéralement pris plein la face de remarques désobligeantes, acerbes, jugeantes et blessantes sur MON CORPS/MON CHOIX. Tout ça parce que je ne crains pas la mort. Oh oui j’ai peur de souffrir et de manquer à mes proches. En même temps, est-ce que cela justifie de me « protéger » d’un microscopique virus dont le traitement existe et guérit ? (Il a fonctionné sur toute la patientèle du médecin de ma commune). Je me suis faite vaccinée une fois contre la grippe. Fatalité je l’ai « attrapée » et pas qu’un peu. Donc vaccin inutile pour moi.

Je ne suis pas une héroïne. J’ai simplement écouté ma voix intérieure et celle de mon médecin traitant. Parce que ça me concernait intrinsèquement. Je n’ai mis en danger personne. La vie est dangereuse. À tout instant elle peut basculer. La naissance en est une étape et la mort une autre. Avec un nombre incalculable d’étapes entre les deux.

Quand je démarrerais mon activité de doula, l’écoute et l’empathie seront le socle de ma pratique. Tout l’inverse de ce que nous venons de vivre, voire subir depuis deux années.


La posture W

Quésako ?

Je me souviens m’être assise longtemps dans cette position. Jusqu’à tard. Ma famille était admirative de ma souplesse. À tort.

Je vois beaucoup d’enfants s’assoir ainsi en crèche. Les regarder me fait mal et au dos et aux genoux, symboliquement. Je m’applique à leur proposer de s’asseoir en tailleur. Je leur explique qu’ils seront plus confortables.. A priori, c’est peu utile. Quand l’enfant est très jeune, ça n’a rien de dramatique. Surtout si ce n’est pas répété.

J’ai eu des soucis de genoux quand je pratiquais la danse classique. Mes profs s’énervaient car j’étais incapable de tendre complètement les jambes au niveau des genoux. Jamais eu de suivi. Fin de ma « carrière » de danseuse classique, pensant que j’étais juste nulle.

C’est adulte, lors d’une séance d’ostéopathie que j’ai su que mes tendons étaient tout simplement trop courts. Physiologiquement il m’est impossible de tendre totalement mes jambes.

Quelques liens pour en savoir plus car je ne suis pas spécialiste :

Posture assise en W

Quand un enfant s’assoit en « W »

Que penser du « W »?

« Les risques sont plutôt présents pour une position fréquente et prolongée dans cette position (si par exemple l’enfant s’assoit comme ça pour jouer pendant 10-15 minutes, ou pour écouter la télévision). Un des risques est que, justement, cela empêche l’enfant de développer les muscles de son tronc, qui sont nécessaire au maintien d’une bonne posture assise. » Etc.

« Faux départ » d’Ema Krusi

Je ne remercierai jamais assez ma soeur numéro 1 pour ce cadeau inestimable !!! Reçu en juin. Terminé en août.

Le lire était difficile, dans le sens où revivre des émotions négatives 22 ans après et 8 ans plus tard, c’est désagréable et en même temps thérapeutique.

Comme je le disais sur face de bouc, j’aurai presque aimé vivre une troisième grossesse pour espérer la ressentir sans protocole délétère. Oui c’est un mot fort…C’est hélas une réalité, illustrée efficacement par Ema Krusi elle-même.

Je ne dévoilerai rien du contenu ici. C’est un livre engagé. C’est une femme engagée. A vous de voir.