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« Ma chère tétine » de Héloïse Junier

J’en ai entendu beaucoup de positif sur face de bouc. Il est sorti récemment et j’ai attendu un peu pour le trouver d’occasion, avec un prix un chouilla plus bas.

C’est la première fois que je suis déçue par un album jeunesse. Je n’ai pas du tout accroché. Je le trouve étrange même (l’hôpital qui se fout de la charité, c’est moi aussi parfois). Peut-être avais-je trop d’attentes. Notamment pour accompagner les plus grands du multiaccueil dans lequel j’exerce. Je l’ai emmené sur mon lieu de travail. Une collègue l’a feuilleté rapidement et m’a dit qu’il y avait trop de mots. Ma toute nouvelle collègue EJE a pris le temps de le lire et son ressenti est similaire au mien. Nous n’avons ni le même âge, ni la même expérience et nous ne nous sommes pas concertées avant la lecture.

Je l’ai ramené chez moi. Je trouverai une famille à qui l’offrir. Je le trouve inapproprié, car trop complexe, en établissement d’accueil du jeune enfant. C’est le concret qui y prédomine. Or cet album évoque un monde imaginaire particulier, féerique et en même temps psychologique. Normal, c’est écrit par une psychologue. Et elle le présente comme un conte de surcroît.

Les copains du personnage principal

Les illustrations sont très jolies et collent au texte.

Mon avis n’engage que moi. Comme tout ce qui est écrit sur ce site. Le plus judicieux pour se faire son propre avis c’est de le lire.

Si d’autres l’ont lu, votre avis m’intéresse.

Au-delà de la matrice

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« Dans le ventre d’une mère, il y a deux bébés.

L’un demande à l’autre : 

  • «  Crois-tu à la vie après la vie d’ici ? » L’autre répond :

– Bien sûr, pourquoi ? Il y a forcément quelque chose après ? Peut-être que nous sommes ici pour nous préparer à ce qu’il y aura après.

_ Ça n’a pas de sens, il n’y a pas de vie après. A quoi ressemblerait-elle?

_ Je ne sais pas mais il y aura plus de lumière qu’ici. Peut-être que nous allons marcher avec nos jambes et manger avec nos bouches.

– C’est absurde ! Marcher est impossible ! Et manger avec nos bouches, c’est ridicule! C’est le cordon ombilical qui nous nourrit. Une vie après ici n’est pas envisageable, le cordon est trop court !

– Je pense qu’il y a quelque chose et peut-être que c’est différent de ce qu’il y a ici.

– Personne n’est jamais revenu de là-bas. Après c’est la fin de la vie. Il n’y a rien que l’obscurité et l’angoisse après, cela nous amène nulle part!

– Je ne sais pas mais nous allons sûrement voir maman et elle va prendre soin de nous.

– Maman ??! Tu crois à maman ? Où est-elle maintenant?

– Elle est tout autour de nous. Nous vivons en elle. Sans elle, il n ‘y aurait pas ce monde.

– Je ne la vois pas donc c’est logique qu’elle n’existe pas.

– Quelques fois, lorsque tu es dans le silence, tu peux l’entendre, tu peux la percevoir. Je crois qu’il y a une réalité après et nous sommes là pour nous préparer à cette réalité. »

L’auteur de cette histoire, largement plagiée, serait Pablo J.Luis Molinero. Issue de son livre Morfogenia » écrit en 1980.

Ne parlant pas espagnol, je n’ai pas pu vérifier.

documentaire de Nils Tavernier