Lettre à mes collègues

Merci. Merci d’avoir ce courage de continuer à venir travailler quand c’est difficile. Ou ce choix, comme vous voulez.

Merci d’être là, d’exister.

Ça n’a échappé à personne, je suis à bout de souffle. Pour tout un tas de raisons. Cette fois-ci c’est la bonne (je précise, car j’ai déjà décidé de quitter les EAJE par le passé), je passe le relai. Je ne serai pas des vôtres à la prochaine rentrée…Et peut-être bien que ce sera un départ du secteur entier (le Social), si je ne trouve pas chaussure à mon pied.

Je sais que je vieillis mal. La pseudo-maturité de l’âge ne se présente pas en la faveur du poste que j’occupe actuellement. Contrairement à des gens, je ne me bonifie pas avec l’âge. En tous cas, pas professionnellement et encore moins en équipe. S’il fallait le préciser, c’est mon problème professionnel. Inutile de culpabiliser dans vos fonctions. Nous faisons toutes ce que nous pouvons. L’essentiel est de se rendre compte quand on ne peut plus. Pour se préserver et par la même occasion rendre service aux autres.

Les hauts comme les bas avec celles qui ont partagé un bout de chemin, sont devenus des expériences enrichissantes. J’aurai plaisir à me souvenir de chacune, jusqu’à ce que ma mémoire, très sélective, s’en charge ou s’en décharge.

Pour les mois qui restent, j’ai souvent la sensation de tirer sur la corde, alors je suis désolée d’avance. Je ne m’excuse pas, rien à voir. Je ne suis pas excusable à l’avance, entendons nous bien. Par contre c’est explicable. 

Même après avoir cherché et demandé un traitement pour survivre à des déséquilibres hormonaux, je n’ai rien obtenu par le secteur médical. Je subis sans aucune maitrise. Je fais VRAIMENT tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça ne rejaillisse pas trop sur ma présence au travail. Je bricole avec des tisanes, parfois des compléments alimentaires. Je vous passe le reste de ma santé mentale et physique, puisque mes hormones sont soit aux commandes, soit aux abonnées absentes, à tour de rôle.

Et si vous vous posez la question, non je ne peux pas partir avant. Parce que j’ai encore un chouilla de respect pour mon engagement professionnel qui veut terminer l’année scolaire correctement. Et puis, je dois aussi payer des factures. Après deux mois d’arrêt, avec cette convention collective de pauvre, j’ai choisi de partir avec de l’argent. Je ne travaille pas pour la gloire et je cotise comme tous les salariés. C’est peut-être l’erreur de ma vie professionnelle d’ailleurs. Nous avons de la valeur tout de même.

L’éducation nazie, origines de l’anti-maternage ?

Le régime nazi aurait-il influencé l’éducation en Europe ?

Article de « The parenting class » résumé par le Chat de Mistral.

JOHANNA HAARER
baby alone in a crib



Comment Hitler continue d’influencer l’éducation des enfants aujourd’hui.

Extraits :

»La mère allemande et son premier enfant

En 1934, la médecin Johanna Haarer publia en effet pour son compte La mère allemande et son premier enfant, un recueil illustré visant à guider l’éducation des enfants allemands, que le Troisième Reich voulait durs et sans empathie. Des millions de ménages – dont les parents de Renate Flens – possédaient à l’époque ce livre, également présent sur les étagères des bibliothèques et dans les garderies. Ces « conseils », contre-intuitifs, semblaient attirer particulièrement les parents qui s’identifiaient fortement au régime nazi, et les jeunes femmes qui venaient elles-mêmes de familles émotionnellement affectées. »

« Quant aux pleurs des enfants, il était demandé de les ignorer. « Ne retirez pas l’enfant de son lit (…), ne le bercez pas, ne le caressez pas, ne le retenez pas sur vos genoux et ne le soignez même pas. Sinon l’enfant comprendra vite qu’il ne lui reste plus qu’à pleurer afin d’attirer une âme sympathique et devenir un objet de sollicitude. Dans peu de temps, pouvait-on encore lire, il demandera ce service comme un droit, ne vous laissera pas tranquille jusqu’à ce qu’il soit transporté, bercé ou caressé ». »

Toute ressemblance avec une éducation française est-elle purement fortuite ? Il a bel et bien été conseillé aux mères françaises de laisser pleurer leur bébé pour qu’ils fassent leurs poumons et de ne pas trop les prendre dans les bras sinon ils prennent des mauvaises habitudes, etc.

Pareil outre manche avec un best-seller de Gina FORD :

« En 1999, forte de son expérience auprès de 300 nourrissons que Gina Ford publie The Contented Little Baby Book. Selon elle, la clé du bien-être du bébé repose sur une routine stricte et des règles précises. Mais alors, quelles sont-elles ?

Dans un premier temps, Gina Ford préconise d’habituer bébé à dormir seul dans sa chambre dès les premiers jours, aussi bien de jour que de nuit. Plus surprenant encore, elle conseille de le laisser pleurer seul dans son lit pendant au moins 12 minutes chaque soir. Selon elle, cette méthode permettrait à bébé d’adopter un rythme de sommeil régulier dès sa dixième semaine. Autre règle stricte : pas de sommeil après 7 heures du matin et aucun contact visuel avec l’enfant après 22 heures.

Côté alimentation, les repas doivent être pris à horaires fixes, sans exception. En dehors de ces créneaux, inutile de nourrir bébé. De plus, pas de câlins pendant les repas afin d’éviter qu’il ne s’endorme en mangeant. »

Les sceptiques diront encore et toujours « on en n’est pas mort » et nous répondrons inlassablement que nous avons plus d’ambitions que de seulement maintenir nos enfants en vie.

Ghettossori ou médiocratie ?

Voire cacocratie/kakistocratie. Venant de Tuk-Tak, qui ça étonne ?

Je n’avais vraiment pas envie de savoir en quoi ça consiste… Hélas, j’ai fini par le découvrir.
La magie des réseaux, ou pas.

Maria Montessori faisait déjà la toupie dans sa tombe avec le business grandissant autour de sa «méthode », laquelle je rappelle, n’est pas «positive» et concerne, en premier lieu, les apprentissages, par l’expérience.

Découvrir Montessori


Quel rapport avec un ghetto ?

Le dictionnaire


Définition

Je trouve cette réaction binaire. Toujours ce fumeux « pour ou contre » ? Les mamans qui pratiquent la pédagogie Montessori ne sont pas parfaites et n’empêchent pas leurs enfants de sauter sur le lit, de manger des chips au repas ou autres «écarts de conduite ».

Bridget Jones et ses enfants. Est-elle pour autant une maman ghettosorri ?

RIP mon humour. Je pensais pouvoir rire de tout. Encore faut-il que ce soit drôle.

La pédagogie Montessori n’a jamais autant été à portée de toutes et tous. Et voilà le résultat. Du Gloubi-boulga. Par définition, immangeable et tiède, par dessus le marché.

S’attaquer à ce qui change le monde devient une mode presque dictatoriale. D’où mon wokisme de rébellion.

La pédagogie Montessori est applicable à la maladie d’Alzheimer. Viendra t-il à l’esprit de quelqu’un.e, de prendre le contrepied de cette utilisation pour se vanter de faire l’inverse auprès des malades ? Je ne sais pas. Et oui, je fais des comparaisons saugrenues. Les enfants ne sont pas malades. Les malades d’Alzheimer, par contre, redeviennent des enfants…

Utiliser l’humour pour dénigrer, est-ce de l’humour ?

Hauts les cœurs, l’humanité a besoin de toucher le fond de la piscine. Qu’à cela ne tienne, un bon coup de talon et nous refaisons surface.

Si tu avais tout le temps et l’argent du MONDE…

QU’EST-CE QUE TU FERAIS ?

Déjà je trouve ça bien égoïste. La place de Bernard Arnault ne me donne pas du tout envie. Et puis, j’ai compris que ce n’était pas au détriment des autres.

Question souvent posée par mon chéri. Ma réponse était timide, voire muette à la première édition. Au fil du temps, j’ai eu quelques éléments de réponse. Ça s’étoffe petit à petit. La révélation est identique depuis quelques temps. Toute simple même… Mais qu’est-ce que le chemin est long et lent ! Au rythme de mon évolution…

Aujourd’hui en ouvrant la newsletter de Johanna Awakening, je l’ai reçu presque comme un retour de boomerang ! « Allez Mickaëlla, où en es-tu en 2025 ? Toi qui te dis indépendante mais dépend à 99% de ton pacsage, dès que tu sombres dans tes descentes émotionnelles, pseudo-inexplicables et récurrentes ? » ( Oui ma petite voix est régulièrement très excédée par moi-même. C’est sûrement une partie de la problématique).

En ce lundi 10/02/25, deux jours avant mes 49 ans, je revis une énième fois cet embranchement devant plusieurs directions, sans savoir où aller. Je n’en ai vraiment aucune idée.
Pourtant depuis tant d’années, il pourrait se profiler un semblant d’éclaircie ? Oui j’exagère. En plus, je ne suis pas seule…Et en même temps, avec un sentiment de recommencer à zéro. C’est déconcertant et de fait décourageant. Encore ce jour de la marmotte en boucle. Le héros du film avait bien plus d’énergie que moi. Je suis usée parce que je ne sais pas essayer. Je fais ce que je peux et ça ne fonctionne pas.

Qu’est-ce que je n’ai pas encore compris ? La suite au prochain épisode des montagnes russes de Mickaëlla.

Un jour sans fin

Voilà rien de bien palpitant. Et vous, que feriez-vous ? Le savez-vous ? Êtes-vous en chemin pour concrétiser cela ?

Un monde autiste ?

J’ai déjà pensé qu’un jour les autistes arriveraient au pouvoir. Et dans mon imaginaire (en mots) ce n’était ni une bonne ni une mauvaise nouvelle. C’était un autre paradigme avec plusieurs possibilités, le meilleur comme le pire. Comme avec des neurotypiques, en somme ? Je ne sais pas. J’aime à penser que l’autisme pourrait changer le monde en mieux.

Je pense à un autiste qui vient de défrayer la chronique, pour de bon. Ça fait quelques années qu’il fait parler de lui et j’avoue que, sans raison aucune, je le déteste depuis ses débuts. Je ressens une aversion irrationnelle et donc inexplicable pour les personnages qu’il joue. J’ai appris sa présence dans le TSA récemment, juste après son geste décrypté par le monde entier. Il l’avait annoncé en 2021.

Et en même temps, je sens que c’est une chance de réagir. Un genre d’ultime électrochoc. Pas comme au temps du Covidisme, ça c’était un avant-goût. Ce serait plutôt un genre de changement stratosphérique. Inimaginable. Bien qu’il y ait assez d’indices pour se faire une vague idée.



« Et si ce que vous appelez “autisme”…
était juste l’humanité en avance ? »
On dit de mon fils :
« Il est dans sa bulle. »
Je dis : Il survit dans un monde toxique que vous appelez normalité.
On dit :
« Il est hypersensible. »
Je dis : Il ressent ce que vous avez appris à ignorer.
On dit :
« Il ne supporte pas la foule, le bruit, les injustices. »
Je dis : Il est lucide. Il ne tolère plus ce que nous ne devrions jamais tolérer.
On dit :
« Il a des intérêts restreints. »
Je dis : Il va au bout des choses, pendant que le monde s’éparpille dans le superficiel.
On dit :
« Il ne parle pas. »
Je dis : Il ne gaspille pas son énergie à mentir. Ses silences hurlent des vérités que personne ne veut entendre.
La société les appelle troublés.
Moi, je les appelle précurseurs.
Et si ces enfants n’étaient pas malades…
Mais simplement en avance sur nous ?
Et si leur soi-disant différence était l’évolution naturelle de l’humanité, celle qui nous évitera de nous détruire ?
Nos enfants refusent le bruit, le mensonge, l’injustice, la vitesse, l’artifice.
Ils refusent un monde qui étouffe le vivant.
Leur message est clair :
Changez. Élevez-vous. Ralentissez. Écoutez.
Peut-être qu’un jour, l’Histoire retiendra ceci :
Ce ne sont pas les autistes qui étaient différents…
C’est le monde qui était fou. »
Kerneur Elodie

La solitude

LA SOLITUDE par George Orwell


George Orwell disait : « La plus terrible solitude n’est pas celle qui naît de l’isolement, mais celle qui naît de l’incompréhension. »
Ce n’est pas le vide du silence qui pèse, mais le tumulte d’un monde qui ne vous entend pas vraiment.

Vous êtes là, entouré de visages, riez quand il le faut, parlez quand on l’attend, et pourtant, au fond de votre cœur, vous vous sentez invisible. Vous avez l’impression que les parts les plus vraies, les plus brutes, les plus merveilleusement complexes de vous-même restent dans l’ombre, incomprises, ignorées.


C’est une douleur différente, une douleur qui s’enracine dans l’âme. Ce n’est pas l’absence
d’une présence qui manque, mais celle d’une véritable connexion, ce lien profond qui vous
fait sentir pleinement vu. Ce n’est pas un manque d’amour, mais un manque de reconnaissance – celle d’être accepté pour tout ce que vous êtes, sans filtre, sans devoir vous modeler selon la perception des autres.


Être incompris, c’est se sentir déconnecté, comme si vous parliez une langue étrangère que
personne autour de vous ne comprend. Vous criez votre vérité dans le vide, espérant qu’elle
résonnera quelque part, qu’une réponse viendra. Mais en retour, il n’y a que des regards vides,
des hochements de tête distraits, ou pire, des interprétations erronées de qui vous êtes. Le
monde effleure la surface, alors que vous rêvez que quelqu’un plonge dans vos profondeurs
pour nager à vos côtés.


Dans ces instants, le doute s’installe. Vous vous demandez : « Est-ce moi le problème ? » ou «
Dois-je changer pour être compris ? » La tentation est grande de vous transformer, de limer vos angles, d’adoucir vos couleurs pour correspondre aux attentes. Mais même là, la solitude persiste. Car en cherchant à vous conformer, vous perdez des fragments de vous-même, devenant peu à peu une ombre, un écho de votre véritable essence.


La solitude la plus profonde n’est pas l’absence de compagnie ; c’est l’absence de regard, d’un
regard qui vous comprend.
Être réellement compris, c’est goûter à une connexion qui transcende les mots. C’est quand
quelqu’un plonge son regard dans le vôtre et voit ce que vous cachez – vos cicatrices, vos
rêves, vos incertitudes – et choisit de rester. C’est entendre non seulement vos paroles, mais
les émotions qu’elles portent. C’est ce moment où vous n’avez plus besoin de vous expliquer,
car l’autre sait déjà.


Pourtant, dans cette solitude poignante, il y a une force. Celle de rester fidèle à soi-même,
même lorsque personne ne semble la voir. Celle de refuser de se dissoudre dans les attentes
des autres. Vous pouvez vous sentir invisible, mais votre essence – cette lumière, cette
flamme, cette complexité – demeure intacte. Elle attend, patiemment, les bonnes personnes,
celles qui vous verront pour ce que vous êtes vraiment et qui chériront cela.


Le cadeau caché de l’incompréhension, c’est qu’elle vous apprend à vous comprendre vous-
même. Dans l’absence de liens, vous devenez votre propre ancre. Vous apprenez à nourrir
votre âme, à célébrer votre singularité et à protéger votre vérité. Et au fil du temps, alors que
vous embrassez votre authenticité, le monde commence à changer.
Les connexions véritables, celles qui vous voient dans toute votre profondeur, arrivent
souvent à l’improviste. Elles dépassent la surface, touchent votre cœur et écoutent avec l’âme. Ces rencontres vous rappellent que vous n’étiez pas destiné à disparaître dans l’ombre ; vous étiez fait pour briller.
Alors, même au creux de cette solitude terrible, accrochez-vous à votre lumière. Refusez de
vous éteindre. Faites-la rayonner, même si personne ne semble la voir pour l’instant. Ceux qui sont destinés à la percevoir – vos âmes sœurs – vous trouveront. Et ce jour-là, vous
comprendrez que l’attente, la douleur et la solitude étaient les étapes d’un chemin vers
quelque chose de profondément beau.

Être pleinement vu, pleinement compris, c’est être célébré dans son entièreté. C’est le remède à la solitude.

Tenez bon. Brillez. Vous êtes vu, même si ce n’est pas encore par le monde. »

« Donnez-moi du temps… »


Dawn is coming Open your eyes


Je ne sais pas quand, mais je sais qu’un jour, je redeviendrai moi-même.
Je ne sais ni comment ni par quel chemin j’y parviendrai.
Je ne sais pas encore quelle version de moi émergera, ni comment je regarderai le monde, ni même de quoi seront faites mes journées.
Mais ce dont je suis certaine, c’est que je retrouverai mon essence.
Pas la même qu’avant, non mais ce sera bien moi.
Donnez-moi du temps.
J’en ai besoin.
Il me faut d’abord me relever, reprendre mon souffle, puis, doucement, pas à pas, recommencer à avancer.
Il me faut me retrouver, rassembler les morceaux éparpillés, assembler les fragments et accepter l’absence de cette pièce manquante.
J’ai besoin de paix. De calme.
Moins de peurs, moins de chaos, moins de pensées qui tourbillonnent dans ma tête.
J’ai besoin de guérir.
De faire taire le bruit du monde, de décrocher, de déposer ce sac à dos trop lourd, car parfois, il pèse bien plus que je ne peux le porter.
Je sais aussi qu’il me faudra pleurer un peu moins, laisser entrer un peu plus de lumière, apprendre à sourire à nouveau,
et, peut-être, ressentir à nouveau la douceur de la vie.
J’ai besoin d’être à nouveau moi…
Et je le serai.
Oui, je le sais.
Un jour, je me retrouverai.
Mais d’ici là,
Donnez-moi du temps ».

Texte attribué à Fridha kahlo.

Source non trouvée

Un p’tit truc en +

Je vais faire court. Il paraît que les gens ne lisent plus quand c’est trop long.

Je ne voulais pas aller le voir au cinéma. La place est trop onéreuse pour visionner un film sans esthétique particulière. Je paye aussi pour un bon scénario, et si en prime, c’est beau, c’est l’extase.

Il est rempli de clichés ce film. Bon public, j’ai ri et eu la larme à l’œil, parce que j’aime Clovis Cornillac.
Sinon ce n’est ni transcendant, ni transportant.

Tous les handicapés sont « gentils ». Même quand ils font du chantage, c’est mignon.

Tous les valides sont névrosés et maladroits, mais on leur pardonne. Le « méchant » devient gentil. Le gentil reste gentil mais il arrête de mentir (par amour).

Rien de palpitant. Merci les handicapés, c’est grâce à vous.

Quel réalisme ! C’est léger en matière de vrais problèmes dans le milieu spécialisé. Dommage.

En même temps c’est une comédie, pas un drame sociétal. Pourvu, quand même, que les spectateurs ne prennent pas ça pour argent comptant ; parce qu’en réalité, ce n’est pas que le c*****d qui se gare sur la place réservée ou la dame qui veut passer avant à la caisse qui sont les seules problématiques du secteur.

Mais bon, je ne suis ni scénariste, ni handicapée visible. Mon p’tit truc en plus, il est à la mode et quasi personne ne le prend réellement au sérieux. Chaque chose en son temps.

Takiwatanga

La nouvelle femme

En ce 8 mars 2024, entre collègues, nous avons vu ce film émouvant.

Maria Montessori reste fascinante encore au 21ème siècle. Elle a tellement contribué au monde dit « moderne ». Je vois ça plutôt comme un monde plus humain. Enfin, ça dépend des jours… Un monde plus féminin ?

Nos aïeules ont eu des vies souvent difficiles et c’est un euphémisme. C’est encore le cas de femmes aujourd’hui. La condition des femmes change et en même temps ne change pas, selon l’endroit où elles se trouvent sur cette planète. Soit tu as de la chance, soit tu n’en as pas. Soit tu expérimentes le respect, soit tu es une victime. Comme à la roulette russe…Et si tu as un handicap, alors là, t’as tiré le gros lot du pire. Surtout en 1900. Même si en 124 ans, les avancées sont lentes, elles existent.

Lili d’Alengy (Leïla Bekhti, à gauche) présente sa fille déficiente mentale, Tina (Rafaëlle Sonneville-Caby), à Maria Montessori (Jasmine Trinca), médecin qui a ouvert à Rome une école pour handicapés (©Geko Films Tempesta/Ad Vitam).

Nous avons passé un moment dans le passé. C’était prodigieusement agaçant d’entendre le mot «idiot » pour qualifier ces enfants différents. Ils sont authentiquement présents au monde ! Pas comme nous autres, zombies avec tous nos petits masques de personnages, aux egos surdimensionnés. Nous sommes idiots et eux ils sont vivants !

Qu’est-ce qui cloche chez l’humain ?
Il y a forcément quelque chose que l’humanité rate complètement. La compassion ? La compréhension ? L’amour ? La tolérance ? Non, ça existe toujours/encore. Alors qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi y’a t-il encore tout ce bazar ? Cette incapacité à accepter la différence ?
Qu’est-ce qui nous empêche de permettre à toute une chacune de vivre tranquillement les unes avec les autres ?



Le royaume des abysses

Conseillé à partir de 10 ans. J’aurai dit 13. C’est une sublime allégorie colorée et esthétiquement spectaculaire. Cadet a trouvé ça long et ennuyant, il aura 10 ans bientôt.

Dédicacé « à tous ceux qui traversent des périodes sombres » pour ainsi dire abyssales. Ça donne le ton.

J’y suis allée sans coup de cœur pour la bande annonce. Pas du tout convaincue. Il faut dire que « le garçon et le héron » m’avait vraiment mise mal à l’aise. Je ne voulais plus voir d’animé asiatique pour un moment. Et puis c’est le Nouvel An, alors pourquoi pas ? Comment bien commencer cette année du dragon 🐉 de bois !

C’est un univers spécifique, quasi onirique et si la poésie n’est pas votre tasse de thé, mieux vaut s’abstenir. Une baisse de moral n’est peut-être pas compatible non plus.

Pépite

Guider c'est montrer les pistes. "Chacun sa route, chacun son chemin". La solution est en chacun de nous.